La fiction et le merveilleux peuvent contribuer à l'éveil de la réflexion critique du lecteur puisque ces deux genres littéraire sont destinés à nous instruire, à nous faire grandir, tout en nous divertissant. Pour cela, les auteurs utilisent différentes méthodes telles que la morale, l'apologue, écrivent des contes philosophiques ou encore attirent notre attention plus facilement avec des récits plaisants (...)
[...] La fiction et le merveilleux vous paraissent-ils nuire ou, au contraire, contribuer efficacement à l'éveil et la réflexion critique du lecteur ? Introduction L'éveil de la réflexion critique du lecteur commence dès le plus jeune âge avec la fiction et le merveilleux contenus dans les fables et les contes. Mais ces deux genres littéraires nuisent-ils, ou au contraire, contribuent-ils à l'éveil de la réflexion critique du lecteur. S'il est vrai que la fiction et le merveilleux contribuent à cet éveil, on remarquera aussi qu'ils peuvent y nuire. [...]
[...] On peut donc observer que la Fontaine met en pratique dans ces autres fables ce qu'il dit dans la pâtre et le lion. L'apologue est donc fait pour plaire, divertir et pour que la morale puisse contribuer à l'éveil de la réflexion critique du lecteur. Le conte philosophique est un récit souvent proche, dans sa structure, du conte traditionnel : un héros, une quête, des obstacles, des éléments merveilleux ou exotiques. Ces contes philosophiques visent à convaincre et persuader le lecteur indirectement grâce au récit. [...]
[...] La fiction et le merveilleux attirent plus facilement l'attention des lecteurs notamment grâce à la fantaisie du récit, l'humour qui s'en dégage, le merveilleux et l'exotisme qui garantissent la séduction. C'est pour cela que les contes philosophiques de Voltaire sont plus lus que ces lettres philosophiques qui arborent une argumentation directe. Dans Aventure Indienne de Voltaire, Pythagore se trouve dans un lieu exotique, merveilleux, l'Inde où le fait que les animaux et les plantes ont la parole, rende le récit plus intéressant. [...]
[...] La fiction et le merveilleux demandent donc au lecteur, une lecture du second degré, une mise en perspective qui ne plait pas toujours aux lecteurs qui ne veulent pour certains que se divertir. Conclusion On aura donc compris que quelle que soit la nature des textes, ceux- ci peuvent soit nuire, soit au contraire, contribuer à l'éveil de la réflexion critique du lecteur. Toutefois, on remarquera que la fiction et le merveilleux contribuent énormément à cet éveil. Mais existent-ils d'autres genres littéraires pouvant contribuer à l'éveil de la réflexion critique du lecteur ? [...]
[...] La fiction et le merveilleux peuvent donc contribuer à l'éveil de la réflexion critique du lecteur. Mais est-ce toujours le cas ? La fiction et le merveilleux nuisent à l'éveil de la réflexion critique du lecteur La fiction et le merveilleux peuvent nuire à l'éveil de la réflexion critique du lecteur puisque même si ces deux genres littéraires sont destinés à nous instruire, leur première fonction est, tout d'abord, de nous divertir. De plus, le lecteur ne peut pas toujours s'identifier aux personnages et les apologues ne sont pas toujours convaincants. [...]
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