La fable est une des variantes de l'apologue, c'est à dire un court récit, relevant souvent du conte, et qui renferme un enseignement ou une leçon. Ce genre littéraire tient ses origines de l'antiquité : fabulistes gréco-latins, Esope : « Le lièvre et la Tortue », Phèdre, et du moyen-age avec notamment Marie de France. Jean de la Fontaine ( apporte de nombreuses touches et révolutionne ce genre, triomphe de la fable. Elle est écrite souvent en vers, rarement en prose, et met en scène des personnages fictifs, des animaux symbolisant les hommes, et incluant une morale. On observe donc deux parties dans la fable : le récit et la morale, comme l'écrit la Fontaine : « le corps est la fable; l'âme la moralité ».La morale peut être implicite ou explicite, et peut être perçue différemment selon le lecteur. Nous allons voir que la fable possède deux fonctions principales, l'une est de plaire, l'autre d'instruire. Dans un premier paragraphe nous allons montrer le caractère plaisant et distrayant de la Fable, par le biais d'une histoire amusante et parfois drôle, puis, dans une seconde partie, son aspect didactique et dénonciateur des vices d'une société.
Tout d'abord, il s'agit donc de plaire. La Fable a une dimension enfantine.
En effet, celle-ci relève du conte et de l'imaginaire. L'auteur met en scène des personnages irréels, souvent des animaux qui sont des représentations allégoriques des hommes, voici un exemple : « le corbeau et le renard », de La Fontaine édité en 1668; ou encore « Les obsèques de la lionne » paru en 1678-1679. Dans la dernière oeuvre citée précédemment, l'auteur évoque des animaux symbolisant les différentes personnes de la Cour du Roi : le lion représentant le Roi, et sa femme, la lionne, ensuite nous avons le cerf, l'image d'un homme trompé.
En outre, la forme joue un rôle important sur le caractère divertissant de ce genre. C'est un récit court et souvent versifié, ce qui rend la lecture plus facile et rapide. Les procédés de versifications, les rimes, les sonorités et la forme brève de la fable nous entrainent à une lecture fluide et agréable de celle-ci : « Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur ... » Les animaux malades de la Peste de La Fontaine. Sa forme brève touche un plus large public et est moins rébarbatif, moins ennuyant.
Les Fables, surtout celles de la Fontaine, ont un certain charme, un air agréable et comique qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux, qui, basés sur l'humour avaient pour but d'amuser et de dédramatiser. Les principales caractéristiques des Fables est l'allégorie et la personnification. En donnant à ses personnages animaux des comportements humains, La Fontaine crée des décalques parfait des humains et donne ainsi à ses Fables une dimension caricaturale. Ces amusantes allégories créent une interférence comique entre animaux et humains. De plus, Les Fables sont très ludiques et l'on peut parler d'un comique de situation allant du simple incongru au réellement ridicule comme l'on peut le voir dans " le jardinier et son seigneur" par exemple ou le comique découle.
[...] Dans les Salons Mondains, lieux où on lisait les fables comme moyen de distraction et d'amusement à un public le plus souvent féminin et cultivé, les auditeurs étaient aptes à saisir les clins d'œil et les allusions faites par le fabuliste. D'autre part, les fables, même les plus anciennes, sont toujours lues et étudiées de nos jours, ce qui révèle d'une très grande qualité littéraire et d'une argumentation efficace qui s'adapte à toutes les époques. En outre les thèmes de la Fontaine sont toujours d'actualité : dénonciation de l'hypocrisie, de la naïveté des Tout-Puissants, de la nature humaine qui maltraite souvent le plus faible et le culte de la personnalité que l'on retrouve dans Oraison funèbre d'Henriette d'Angleterre; ou bien aussi dans les Animaux malades de la peste de La Fontaine. [...]
[...] À travers une histoire amusante, le fabuliste cherche à faire passer un enseignement, une leçon, par le biais d'une morale, implicite ou explicite. De plus, la fable sert à dénoncer les vices d'une société, à critiquer les défauts des hommes. Ainsi, certaines fables de La Fontaine comme "Le Loup et l'Agneau", "Les Animaux malades de la peste" dénoncent implicitement dans leur morale les injustices de l'époque. De manière indirecte, l'apologue se fait alors satire des mœurs ou du pouvoir. Dans ses œuvres, La Fontaine dénonce la royauté et la tyrannie que le Peuple subit à son époque. [...]
[...] Dans la dernière œuvre citée précédemment, l'auteur évoque des animaux symbolisant les différentes personnes de la Cour du Roi : le lion représentant le Roi, et sa femme, la lionne, ensuite nous avons le cerf, l'image d'un homme trompé. En outre, la forme joue un rôle important sur le caractère divertissant de ce genre. C'est un récit court et souvent versifié, ce qui rend la lecture plus facile et rapide. Les procédés de versifications, les rimes, les sonorités et la forme brève de la fable nous entrainent à une lecture fluide et agréable de celle-ci : Un mal qui répand la terreur, mal que le ciel en sa fureur . [...]
[...] Réflexion sur une citation de Jean de la Fontaine qui disait de ses fables : qu'elles étaient faîtes pour plaire et instruire Jean de la Fontaine disait de ses fables : qu'elles étaient faîtes pour plaire et instruire Que pensez vous de cette affirmation. La fable est une des variantes de l'apologue, c'est à dire un court récit, relevant souvent du conte, et qui renferme un enseignement ou une leçon. Ce genre littéraire tient ses origines de l'antiquité : fabulistes gréco-latins, Esope : Le lièvre et la Tortue Phèdre, et du moyen-age avec notamment Marie de France. [...]
[...] Les Fables, surtout celles de la Fontaine, ont un certain charme, un air agréable et comique qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux, qui basés sur l'humour avaient pour but d'amuser et de dédramatiser. Les principales caractéristiques des Fables sont l'allégorie et la personnification. En donnant à ses personnages animaux des comportements humains, La Fontaine crée des décalques parfaits des humains et donne ainsi à ses Fables une dimension caricaturale. Ces amusantes allégories créent une interférence comique entre animaux et humains. [...]
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