L'histoire se passe à Paris en 1750. Les Encyclopédistes y livrent alors une de leur fameuse réunion.
Le bruit courrait à Paris qu'un miracle s'était produit. Un de ces miracles qu'aucun ne saurait expliquer et dont la nature nous échappe irrémédiablement. Cette rumeur ne tarda donc pas à s'émanciper et venir en informer le cercle très fermé des encyclopédistes (...)
[...] Mon cher ami j'admire votre écriture et ce serait mentir que de vous dire que je ne me suis jamais attardé sur une seule de vos œuvres en particulier vos fables. Et j'en ai quand même retenu une leçon essentielle qui est tout à votre mérite. Il reprit, un sourire aux lèvres et d'un air fier : La raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure. Sur ce, Jean conclu d'un ton ferme : _ «Certes, mais mieux vaut laisser dire les sots ; le savoir a son prix. [...]
[...] Ou qu'il ne faut point aller chercher le risque sous peine d'en perdre sa liberté ? Et voila en tout point ce que je reproche à ces fables, elles me semblent réservées à une élite qui serait capable de détecter vos moindres subtilité car à n'en pas douter vous êtes un écrivain doué mais ce don à le mérite de vous jouer des tours si vous vous adressez à la plus grande majorité des lecteurs et comme vous le dites si bien ne forçons point notre talent, nous ne ferions rien avec grâce _ Vous m'en voyez flatté mais sachez pour votre gouverne que ces vains compliments ne me feront point douter. [...]
[...] Et les arguments se succédaient sans pour autant que l'un des deux antagonistes ne fléchisse, contrant toujours avec toute l'élégance qu'un homme de leur renommée se doit d'avoir les coups qu'on lui portait. Aux portes le peuple parisien s'amassait devant ce spectacle. Certains rentraient profitant de l'instant pour se mélanger à la haute classe des Encyclopédistes et se couvrir du froid qui peu à peu plongeait Paris des années 1750 dans un doux et long sommeil hivernal. On trouvait maintenant dans l'un des salons les plus privé de Paris les Encyclopédistes et autres nobles mêlés au peuple à qui la misère livrait bataille. [...]
[...] Chacun y trouvera son compte : elles se feront contes pour les enfants mais avec une morale applicable à tout âge et de tout temps. _ Mon cher ami vos fables vont entrainer nos élèves dans la confusion, et au lieu de se corriger sur la supercherie ils ne se formeront pas sur le filou et tout ceci n'aura servi qu'a de vaines intentions. En effet je pense que de celles-ci ils tireront que trop le mauvais et délaisseront le bon et ceci enlèverait tout l'intérêt de votre travail. [...]
[...] Mais c'est ce cher Jean de la Fontaine ! Quel miracle vous amène ici bas Jean dont le visage s'était obscurcit après cette fine touche d'humour qui, non sans avoir détendu l'atmosphère, entraina le courroux du revenant, dit un livre à la main : vous passerez bien le bonjour mon cher mais hélas j'ai eut la délicate surprise de lire dans quelques de vos livres ce que vous inspiraient mes fables et voila cela me révolta quelque peu. Vous dites . incompréhensibles pour des enfants ? [...]
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