Depuis toujours, le roman a séduit ses nombreux lecteurs par l'évasion qu'il apporte et ses situations aussi riches que nombreuses, infinies et bien souvent palpitantes.
Comme la plupart des autres genres littéraires, pour ne pas dire tous, le roman a aussi pour but d'éduquer son lecteur, à ceci près qu'il est d'une forme plus commode pour enseigner par
l'attrait de la fiction (...)
[...] Ainsi, Zola nous livre dans ce roman une dénonciation du monde ouvrier, qui pousse le lecteur à réfléchir et à se questionner sur ce témoignage, qui possède définitivement une fonction didactique. Après avoir démontré que certains genres de la famille du roman pouvaient avoir une fonction didactique, nous allons nous attarder sur l'évasion que peuvent apporter d'autres genres de roman, permettant ainsi à son lecteur d'échapper à la réalité. Certains romans peuvent permettre au lecteur de s'évader, en lui proposant des aventures extraordinaires ou exotiques, le détournant ainsi de la réalité. [...]
[...] De nos jours, les romans de type Chick lit vulgairement littérature pour poulettes remplacent peu à peu les romans sentimentaux, mais gardent en tête le même objectif : émouvoir et faire rêver. C'est ainsi que le roman Le diable s'habille en Prada de Lauren Weisberger connaîtra un succès grandiose, et sera même adapté au cinéma, dans le sens où il a fait rêver des milliers de jeunes femmes principalement, qui ont trouvé dans cette lecture un moyen de rêver et d''échapper à leur quotidien. [...]
[...] Enfin, on peut aussi noter que, parfois, le genre autobiographique peut permettre au lecteur de s'amuser en apprenant les faits de la vie d'un auteur, qui raconte bien souvent quelques anecdotes sur sa vie passée. C'est ainsi que le lecteur s'amusera d'apprendre que, étant jeune Rousseau, a volé un ruban pour l'offrir à Marie, une cuisinière, mais qu'étant surpris, il accusa celle-ci de lui avoir offert (Les Confessions, Livre 2 de Rousseau.) Cette anecdote n'a aucune fonction didactique, elle n'a pour but que d'amuser le lecteur, de le faire rire. [...]
[...] D'autre part, un roman peut aussi être un témoignage social comme nous le montre le roman épistolaire les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos où l'auteur nous peint la société libertine du XVIII° siècle, sans toutefois la dénoncer ouvertement, avec les deux héros du roman, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valvert qui sont deux libertins accomplis. Ainsi, dans ce cas-ci, le lecteur apprend les mœurs de la société de l'époque et peut ainsi se forger une opinion. De même, le roman Germinal d'Emile Zola est, quant à lui, un témoignage social sur la condition ouvrière. En effet, dans ce roman réaliste, l'auteur nous narre l'histoire d'Etienne, héros révolutionnaire, qui se fera embaucher dans les mines et connaîtra ainsi les conditions de travail effroyables de ce milieu. [...]
[...] Ainsi, le lecteur est éduqué en même temps que le héros de l'œuvre qui va découvrir le monde, réfléchir sur ses expériences et ainsi en tirer des conclusions sur le sens de la vie. Par exemple, le roman Une vie de Maupassant est un roman d'apprentissage. Alors que tout présageait une vie heureuse pour la jeune héroïne Jeanne, au début du roman, l'auteur peint ensuite avec beaucoup de réalisme tous les aléas et les désillusions de sa vie : son mari, brutal et avare, qui la trompe, son fils qui dépense tout son argent Ainsi, l'héroïne va de déception en déception mais c'est ce cheminement qui lui permettra de mûrir et d'en tirer des leçons, leçons que retiendra aussi le lecteur. [...]
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