Depuis quelques années, Pascal préparait une Apologie de la Religion chrétienne. Dans les cinq dernières années de sa vie, se défiant de sa mémoire, il nota tout ce qui se présentait à son esprit en vue de finaliser cette oeuvre entreprise. Ce sont ces notes, recueillies après sa mort, que nous appelons les Pensées.
Le but est de persuader les incroyants que le salut, que la quête de la vérité, passe par la conversion à la foi chrétienne. Pascal peint la misère de l'homme, perdu entre les deux infinis, incapable d'atteindre la vérité, égaré par les « puissances trompeuses » et voué au divertissement (...)
[...] L'homme tire da grandeur de ce qu'il se sait misérable, si sa nature est semblable aujourd'hui à celle des animaux , il est cependant conscient d'avoir été d'une meilleure nature à laquelle il aspire encore. Conscient de sa misère, l'homme se distingue ainsi de l'animal par cette capacité de pensée et cette constante aspiration au bonheur. (108) grandeur de l'homme est si visible qu'elle se tire elle-même de sa misère, car ce qui est nature aux animaux nous l'appelons misère en l'homme La misère résulte du péché, la grandeur de l'homme tient à ca qu'était l'homme avant le péché. [...]
[...] Les rapports de l'homme et de l'animal Depuis quelques années, Pascal préparait une Apologie de la Religion chrétienne. Dans les cinq dernières années de sa vie, se défiant de sa mémoire, il nota tout ce qui se présentait à son esprit en vue de finaliser cette œuvre entreprise. Ce sont ces notes, recueillies après sa mort, que nous appelons les Pensées. Le but est de persuader les incroyants que le salut, que la quête de la vérité, passe par la conversion à la foi chrétienne. [...]
[...] A la différence de l'homme, l'animal n'a conscience ni de ce qu'il fait ni de ce qu'il est. Il est guidé par son instinct. Si un animal faisait par esprit ce qu'il fait par instinct, et s'il parlait par esprit ce qu'il parle par instinct Pascal illustre son propos par l'exemple du perroquet qui persiste à nettoyer son bec alors même que celui est propre (Fragment 98) bec du perroquet qu'il essuie quoiqu'il soit net L'homme possède quelque chose qui dépasse la simple sensation et n'appartient pas à l'instinct ; Ainsi, il a su tirer profit de ses vices, de ses turpitudes, de la concupiscence pour organiser un monde stable (Fragment 97). [...]
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