Tout d'abord, Don Juan est présenté comme un libertin et un libre penseur qui ne se soumet pas aux principes religieux. Dès la scène d'exposition situé Acte I, scène 1, Sganarelle dresse le portrait dévalorisant de son maître : il le présente en partie comme un athée (...)
[...] Don Juan voulait se mettre le Ciel sous le bras, mais le Ciel a eu le dernier mot en prenant la main à Don Juan et en emmenant ce libertin impie et provocateur brûler dans les flammes de l'enfer! le Ciel est alors vainqueur de cette lutte Pour conclure, Don Juan est la plupart du temps représenté comme un libertin séducteur mais n'oublions pas qu'il remet aussi en question les valeurs de la religion : au XXème siècle, Don Juan est plus souvent représenté comme cherchant Dieu. A la fin de la pièce, Don Juan meurt foudroyé en donnant la main au Commandeur qui représente alors le Ciel. [...]
[...] Un héros impie Tout d'abord, Don Juan est présenté comme un libertin et un libre penseur qui ne se soumet pas aux principes religieux. Dès la scène d'exposition situé Acte scène Sganarelle dresse le portrait dévalorisant de son maître : il le présente en partie comme un athée : un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Saint, ni Dieu Ensuite, il est présenté comme un jouisseur scandaleux qui ne respecte pas le mariage qui est un engagement sacré et religieux puisqu'il multiplie les conquêtes amoureuses et les cérémonies de mariage : un mariage ne lui coûte rien à contracter [ . [...]
[...] Ici, la Statue du Commandeur est le symbole divin du Ciel, on peut donc voir cette invitation comme un défi lancé au Ciel. Don Juan va également défier le Ciel en feignant le repentit devant son père et en faisant l'apologie de l'hypocrisie religieuse devant Sganarelle 2).Enfin, le geste le plus provocant est celui qui se déroule à l'Acte scène 5 : Don Juan s'en prend à une figure divine, le spectre d'une femme voilée, qu'il veut frapper. Il ose ainsi défier le Ciel en usant la force ! [...]
[...] Son caractère impie et son non respect des règles et principes religieux se traduit par sa parole et aussi par ses actes. Nous allons voir notamment qu'il va jusqu'à défier Dieu (le Ciel). II. Une lutte entre Don Juan et le Ciel Dans cette pièce, Don Juan ose défier le Ciel par une série de gestes provocants, largement censurés au XVII ème siècle. Tout au long de la pièce, Don Juan va défier son rival (le Ciel) par ses actes. [...]
[...] En effet, la religion est constamment au centre de cette pièce de théâtre. Alors que les convenances interdisent de prononcer le de Dieu au théâtre, le personnage de Don Juan va défier ce dernier : c'est une affaire entre le Ciel et moi 2). Le goût prononcé pour l'ironie, le paradoxe, la conquête . de Don Juan nous fait réfléchir sur sa conception de la religion puis on verra les défis et les gestes provocateurs que Don Juan lance au Ciel et enfin les avertissements inespérés qui annonce le dénouement. [...]
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