Phèdre est l'une des pièces les plus connues de Racine. Ecrite en 1677, elle raconte la tragédie qui va frapper Thésée, sa femme Phèdre et son fils Hippolyte. Dans la dernière scène, acte V scène 7, prend place le dénouement de la pièce.
Dans quelle mesure, dans ce dénouement, les personnages s'enferment-ils dans leur caractère ?
Dans une première partie, on indiquera en quoi Thésée se retrouve entre aveuglement et héroïsme. Enfin, on analysera le dernier aveu de Phèdre (...)
[...] Enfin, Thésée se laisse apparaitre comme quelqu'un de grand tant en se ventant de son rang mais aussi, à la fin du texte, acceptant comme fille l'amante de son fils. Il ordonne aussi que l'honneur de son fils soit rétablit : Rendons-lui les honneurs qu'il a trop mérités Malgré le choc d'avoir appris la vérité, Thésée résiste à l'émotion est garde son rôle de roi avec ses responsabilités : il prend des décisions, règle les problèmes. Quand à Phèdre, se passage représente pour elle ses derniers instant de vie mai surtout le dernier aveu. Elle avoue sa culpabilité, mais cela de façon indirecte, mensongère et partielle. [...]
[...] Phèdre meurt sur scène d'un suicide au poison. Cette mort représenter sur scène est exceptionnel car selon les règles de bienséance, la mort ne doit pas être représentée. On imagine alors qu'à l'époque, l'actrice sortait dans les coulisses avant d'expirer, expliquant la réplique de elle expire Elle annonce sa mort dès sa deuxième réplique : Les moments me sont chers Mais c'est dans sa dernière tirade qu'elle l'exprime le plus clairement : Déjà jusqu'à mon cœur le venin parvenu Déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage Elle exprime sa mort avec une progression chronologique. [...]
[...] On assiste à une mise au point entre Thésée et Phèdre. Thésée prend la parole en premier et s'exprime par une longue tirade. On remarque qu'il refuse toujours d'accepter la culpabilité de Phèdre : Je le crois criminel, puisque vous l'accusez Il tente de rentabiliser le soupçon : Je consens que mes yeux soit toujours abusés Il s'entête à croire l'innocence de Phèdre et reste persuadé qu'Hippolyte est coupable. Il va même jusqu'à se rendre coupable. Il utilise l'exclamation dans ses premiers vers se qui implique le registre pathétique. [...]
[...] Commentaire sur un texte étudier en classe : Jean Racine, Phèdre (1677) acte V scène 7 (page 339 à 341) Alexandre Cortyl Phèdre est l'une des pièces les plus connues de Racine. Ecrite en 1677, elle raconte la tragédie qui va frapper Thésée, sa femme Phèdre et son fils Hippolyte. Dans la dernière scène, acte V scène prend place le dénouement de la pièce. Dans quelle mesure, dans ce dénouement, les personnages s'enferment-ils dans leur caractère ? Dans une première partie, on indiquera en quoi Thésée se retrouve entre aveuglement et héroïsme. Enfin, on analysera le dernier aveu de Phèdre. Dans cette dernière scène, Hippolyte est déjà mort. [...]
[...] Elle été prédestiner a mourir, cela avec son entourage (Hippolyte ; Oenone). Elle l'exprime dans Le fer aurait déjà tranché ma destinée. Sa mort est inévitable et elle en est consciente. Ce dénouement est typique : il est nécessaire car le héros est puni malgré ses tentative de s'en échapper, complet car il résous toutes les intrigues, et rapide. Comme démontré, les personnages s'enferment dans leur caractère : Phèdre reste la même menteuse incapable d'avouer la vérité directement, et Thésée reste le même roi autoritaire et organisé. [...]
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