Phèdre ressent un amour incurable pour son beau-fils Hippolyte. Elle le voit dans son défunt mari "Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père". La flamme qu'elle éprouve pour Hippolyte est accentuée avec l'utilisation du champ lexical du feu "transir", "brûler", "ses feux redoutables", "brûlait", "je faisais fumer". L'intensité de son amour grandit à sa vue, cela se remarque grâce à la gradation suivante "Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue" (...)
[...] Cette tragédie où le dramaturge respecte les règles essentielles des tragédies. En effet cette pièce se passe en en cinq actes, elle exclut les scènes vulgaires, la mort d'Hippolyte est racontée et non représentée, et puis l'histoire d'un amour impossible menant à une mort certaine. Dans cet extrait Phèdre dévoile l'amour qu'elle porte en elle. Nous étudierons dans cet extrait la tristesse de Phèdre, son désespoir, ainsi que les caractéristiques de la tragédie. La tristesse de Phèdre L'amour Phèdre ressent un amour incurable pour son beau-fils Hippolyte. [...]
[...] Phèdre Mon mal vient de plus loin. À peine au fils d'Égée Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ; Je sentis tout mon corps, et transir et brûler. Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables. [...]
[...] L'appel aux Dieu Cette solitude, Phèdre la comblera en intégrant les dieux, et plus particulièrement, Vénus la déesse de l'amour. Il y aura l'utilisation du champ lexical de la religion vœux assidus un temple autels encens déesse J'offrais dieu Elle tente de faire pardonner son pêché et pour cela elle fait des offrandes. Lorsque Phèdre implore le nom de la Déesse, cela la fait penser à Hippolyte, elle n'ose donc plus le prononcer, J'offrais out à ce dieu que je n'osais nommer elle fait cette action pour éviter de penser à Hippolyte. [...]
[...] Son mari, désigné dans le texte comme fils d'Egée est un roi légendaire d'Athènes. Il tua le minotaure qui est un monstre de Crète, qui se trouve être le fils de Pasiphaé, la mère de Phèdre. Hippolyte, personnage dont est amoureux Phèdre, est le fils de Thésée ainsi que d'Antiope, la reine des Amazones. En plus de ces personnages illustres, l'utilisation des dieux de la mythologie grecque, ou latine, comme c'est le cas pour Vénus la déesse de l'amour, se nomme Aphrodite en grec. [...]
[...] De plus, la cause de ses tourments est l'amour qu'elle porte à Hippolyte, mais celle-ci dit D'un incurable amour remèdes impuissants ce qui signifie que son amour n'a pas de remède, et cela renforcera la présence de la fatalité et du destin. Conclusion L'œuvre de Phèdre de Jean Racine est représentative de la tragédie. Elle a les caractéristiques de ce genre, avec le destin, la fatalité, l'amour impossible ainsi que les personnages illustres. La tirade de Phèdre parle de son désespoir et de cet amour impossible avec Hippolyte. L'histoire de Phèdre ne pouvait mener qu'à la mort et au désespoir, le registre tragique est donc tout à fait approprié. [...]
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