C'est la première fois qu'il est question d'Eriphile. L'acte 1 est l'acte d'Agamemnon. Un acte doit avoir une unité. Agamemnon est omniprésent dans cet acte. Ce sont ses efforts pour qu'Iphigénie ne vienne pas dans le camp grec.
Eriphile est définie par rapport à Iphigénie. Elle ne connaît pas sa véritable identité. Le dénouement est défini par le fond de la pièce (...)
[...] Iphigénie et Phèdre de Racine : le thème du double I ] Iphigénie. Acte scène vers 345-348. C'est la première fois qu'il est question d'Eriphile. L'acte 1 est l'acte d'Agamemnon. Un acte doit avoir une unité. Agamemnon est omniprésent dans cet acte. Ce sont ses efforts pour qu'Iphigénie ne vienne pas dans le camp grec. Eriphile est définie par rapport à Iphigénie. Elle ne connaît pas sa véritable identité. Le dénouement est défini par le fond de la pièce. Acte II, scène vers 409-411. [...]
[...] Oenone menace de suicider. L'acte II est l'acte des déclarations d'amour. Le sommet de l'acte II correspond à la scène 2 avec Aricie qui trouve un écho avec l'acte V où Phèdre s'adresse à Hippolyte. Il y a un jeu de miroirs dans les deux actes. Il y a un parallélisme entre Hippolyte et Phèdre tout comme il y a un miroir entre Iphigénie et Phèdre. Il y a à chaque fois deux fois deux rivales. (Iphigénie et Eriphile, Phèdre et Aricie). [...]
[...] Thésée et Phèdre sont des doubles. Acte scène Hippolyte fait un portrait de son père. Il y a deux moitiés dans son père : - La part admirable, en tuant les monstres, l'égal d'Hercule. - La moitié indigne, le coureur de jupons. Les deux faces sont contradictoires. Identification du fils au père / indifférent aux femmes. Phèdre est divisée (Acte IV, scène 6). Oenone doit dénoncer Aricie (vers 1264). Elle est divisée entre le mal et le bien. Elle aspire au bien mais ne l'atteint pas, elle fait le mal mais sans le vouloir. [...]
[...] Hippolyte veut s'enfuir et se marier avec Aricie, il meurt également. Il y a donc une figure du double dans la structure d'ensemble de la pièce. Il y a une caractérisation des personnages (Phèdre et Hippolyte). Ils sont rongés par un mal secret (vers 134-135 pour Hippolyte et 146 pour Phèdre) dont ils ne veulent pas parler. Tous deux transgressent un interdit. Pour Hippolyte, il s'agit d'une raison politique. Pour Phèdre, c'est un adultère et un inceste. Ils sont des figures de monstres. [...]
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