Ce chapitre relate un épisode de l'enfance du héros. Le père de Gargantua reçoit la visite du « seigneur de Painensac, du duc de Francepas et du comte de Mouillenvent ». C'est l'occasion pour l'enfant de faire une farce à ces adultes.
Ils cherchent les écuries et le jeune Gargantua les fait monter jusqu'à sa chambre pour leur montrer les chevaux de bois qu'il s'est confectionné. Dans ce passage l'enfant réussi à berner les adultes et joue avec le réel comme le narrateur avec le langage (...)
[...] En écrivant : Devinez maintenant ce qu'ils avaient de mieux à faire Rabelais joue avec le lecteur comme Gargantua se joue des visiteurs. L'enfant qui a bien vu la confusion des deux hommes va maintenant l'exploiter, il s'était moqué d'eux sans le savoir, il va le faire délibérément. Quels sont les procédés utilisés des enfants pour se moquer ? L'enfant passe du coq à l'âne en leur posant une question provoqué par association d'idée, le mot moine provoque l'emploi du mot aubelière Question complète incongru. [...]
[...] Conclusion : Ce chapitre illustre le comique rabelaisien qui utilise le comique de situation, le comique de mot, l'ironie de l'auteur sur son propre texte, l'anomalie à l'égard du lecteur et la grossièreté verbale. Il illustre aussi le principe énoncé dans l'épitre : Il vaut mieux traiter du rire que des larmes, parce que le rire est le propre de l'homme. Le deuxième récit montre aussi les emprunts de Rabelais à la tradition du conte populaire, puisqu'il en a la structure narrative EP, ER, SF) et le registre merveilleux. [...]
[...] C'est avec application qu'il mimi l'univers de la chevalerie, qu'on lui a donné comme model car c'est un prince et il doit donc devenir un bon chevaucheur. Analyse du 2nd récit : A partir de la première phrase, les vrais chevaux arrivent en équipage de grand apparat c'est-à-dire la réalité. Un seule phrase suffit pour évoquer l'afflue des visiteurs. Les noms ridicules des visiteurs Painensac, Mouillevent, Francepas illustrent le goût de Rabelais pour l'onomastique qu'il utilise comme procédés du comique. Et ma foi, la maison était un peu étroite. [...]
[...] En deux répliques, Rabelais caractérise les deux visiteurs. Le fourrier apparaît plus septique cet enfant se joue de nous Le maître d'hôtel comme naïf ou crédule puisqu'il abonde dans le sens de l'enfant. En arrivant dans la chambre de Gargantua et que celui-ci leur présente mon genet, mon guilledin, mon gascon, mon hongre les adultes réalisent qu'il s'agit de chevaux de bois, que l'écurie est une chambre et qu'ils ont été dupés. Leur surprise se traduit par l'exclamation : Par Saint Jean, disent-ils, nous sommes bien attrapés. [...]
[...] Mettez en évidence par l'analyse de ce chapitre les procédés du comique rabelaisien. Analyse du 1er récit : Le puis qui débute le chapitre montre que celui-ci fait suite au précédent chapitre et relate un autre épisode de jeux (lire la dernière phrase du chapitre 11) La 1 ère phrase où se succède 6 verbes gambader, sauter, volter, ruer et danser et 9 substantifs désignant les diverse allures du cheval le pas, le trot, l'entrepas, la galop, l'amble, l'aubin, la traquenard, la pas du chameau et celui de l'onagre et 11 autre désignant les couleurs de la robe bai brun, alezan, gris, pommelé, poil de rat, de cerf, de vache rouan, tisonné, truité, pie ou blanc. [...]
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