Ce corpus se compose de trois extraits de comédie [précision de la nature des textes, de leur registre] datant d'époques très différentes : une comédie antique, Le Soldat Fanfaron de Plaute, une comédie classique, Le Médecin malgré lui de Molière, et une comédie moderne, Un Mot pour un autre de Jean Tardieu. [objet de la question] Le comique de ces scènes repose sur plusieurs éléments (...)
[...] MARTINE : Et que veux-tu, pendant ce temps, que je fasse avec ma famille? SGANARELLE : Tout ce qu'il te plaira. MARTINE : J'ai quatre pauvres petits enfants sur les bras. SGANARELLE : Mets-les à terre. MARTINE : Qui me demandent à toute heure du pain. SGANARELLE : Donne-leur le fouet : quand j'ai bien bu et bien mangé, je veux que tout le monde soit saoul dans ma maison. MARTINE : Et tu prétends, ivrogne, que les choses aillent toujours de même ? [...]
[...] (Editions Folio) Document annexe : Photographie d'une représentation du Médecin malgré lui. (Mise en scène de Collette Roumanoff, 2008.) gauche : Sganarelle, et à droite : Martine) QUESTION : Sur quoi repose le comique de ces scènes ? Vous vous appuierez sur les trois textes du corpus et sur le document annexe. PARTIE 2 : COUPS DE POUCE Si vous rencontrez des difficultés, ces questions vous aideront, sans vous donner la réponse, à mieux comprendre la question, et à préparer votre rédaction. Comment définir le comique ? [...]
[...] SGANARELLE : Que maudit soit le bec cornu de notaire qui me fit signer ma ruine! MARTINE : C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire. Devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme ? Et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? SGANARELLE : Il est vrai que tu me fis trop d'honneur, et que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos noces ! Hé ! [...]
[...] MARTINE : Qu'appelles-tu bien heureuse de te trouver ? Un homme qui me réduit à l'hôpital, un débauché, un traître, qui me mange tout ce que j'ai ? SGANARELLE : Tu as menti : j'en bois une partie. MARTINE : Qui me vend, pièce à pièce, tout ce qui est dans le logis. SGANARELLE : C'est vivre de ménage. MARTINE : Qui m'a ôté jusqu'au lit que j'avais. SGANARELLE : Tu t'en lèveras plus matin[11]. MARTINE : Enfin qui me laisse aucun meuble dans toute la maison. [...]
[...] Il est là, aux côtés d'un héros fort et fortuné, et beau comme un roi et un guerrier . Mars[4], auprès de tes prouesses, n'oserait parler des siennes ni les leur comparer. PYRGOPOLINICE. N'est-ce pas lui que je sauvai dans les plaines Charançoniennes[5], où commandait en chef Bumbomachidès Clutumistharidysarchidès[6], petit-fils de Neptune[7] ? ARTOTROGUS. Je m'en souviens ; tu veux parler de ce guerrier aux armes d'or, dont tu dispersas d'un souffle les légions[8], comme le vent dissipe les feuilles ou le chaume des toits. PYRGOPOLINICE. (d'un ton négligent) Peuh ! Tout cela n'est rien. ARTOTROGUS. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture