Le XVIIIe siècle s'inaugure autour de débats théoriques sur la littérature. On distingue le genre poétique qui comprend les grands genres hérités de l'antiquité, des ensembles dramatiques, des ouvrages d'éloquence, la poésie de circonstance, des formes légères, des sommes didactiques… et les autres genres (théâtre, roman…), qui ont une évolution plus libre.
Cette poésie est au centre d'une querelle : celle des Anciens (les auteurs comme Racine, Boileau, La fontaine, Bossuet, La Bruyère qui pensent qu'écrire des œuvres littéraires consiste à imiter les auteurs grecs et latins : conception de la littérature comme imitation d'un modèle indépassable) et des Modernes (les auteurs qui pensent de manière plus historiennes : des temps nouveaux appellent des expressions nouvelles ; ils pensent que l'histoire des belles lettres et de l'art a produit un savoir, des raffinements esthétiques dont les contemporains bénéficient ; ils pensent que les œuvres actuelles peuvent être supérieures à celles du passé. Ces Modernes sont Houdar de la Motte, Fontenelle, Perrault, Donneau de Fisé). Les Modernes préfèrent les œuvres de Racine à celle d'Homère : contradiction.
[...] Histoire littéraire du XVIII e siècle Querelle des Anciens & des Modernes Le XVIIIe siècle s'inaugure autour de débats théoriques sur la littérature. On distingue le genre poétique qui comprend les grands genres hérités de l'antiquité, des ensembles dramatiques, des ouvrages d'éloquence, la poésie de circonstance, des formes légères, des sommes didactiques . Et les autres genres (théâtre, roman qui ont une évolution plus libre. Cette poésie est au centre d'une querelle : celle des Anciens (les auteurs comme Racine, Boileau, la fontaine, Bossuet, La Bruyère qui pensent qu'écrire des œuvres littéraires consiste à imiter les auteurs grecs et latins : conception de la littérature comme imitation d'un modèle indépassable) et des Modernes (les auteurs qui pensent de manières plus historiennes : des temps nouveaux appellent des expressions nouvelles ; ils pensent que l'histoire des belles lettres et de l'art a produit un savoir, des raffinements esthétiques dont les contemporains bénéficient ; ils pensent que les œuvres actuelles peuvent être supérieures à celles du passé. [...]
[...] La personnalité de Moïse est remise en cause. Ces témoignages sont discrédités : la tradition est remise en cause. On s'aperçoit de la nécessité de faire une sorte de critique des sources. (Cf. Spinoza, page texte 4). De plus, on fait passer l'exigence de rationalité dans la lecture des textes sacrés : on passe d'une pratique de l'exégèse (commentaire des textes sacrés) à une exigence de rationalité : Richard Simon veut interroger les textes pour y distinguer le vrai du faux Il promeut un regard sur les textes sacrés, émancipé des autorités : il appelle cela la critique biblique. [...]
[...] Toutes les figures d'arbitre dans cette querelle sont des ecclésiastiques, à la fois portée par les Anciens et par les Modernes. La quatrième phase commence au début du XVIIIe siècle (vers 1720). Elle est centrée autour de la question d'Homère (a-t-il existé On remet en question l'existence de Moïse : l'unité du corpus des textes sacrés. C'est l'époque de nouvelles traductions d'Homère (cf. texte d'Houdar de la Motte). On tend à s'approprier la culture. Cette phase est arbitrée par Fénelon : il a porté sur le devant de la scène la querelle du quiétisme, tranchée en 1699. [...]
[...] Ce lieu commun est construit sur la pratique de la franc-maçonnerie. En France, c'est ce qu'on appelle les honnêtes gens : ils cherchent un lieu commun. L'Angleterre est à l'époque un pays de finance et de commerce (la France est un pays d'agriculture) ; toute la nation s'enrichit par la pratique du commerce. Une nouvelle science se développe : l'économie politique. Voltaire se fait l'importateur de cette vision de l'organisation économique de la nation. Rousseau n'aime pas cette vision. (Cf. feuille 8 : le Mondain, Voltaire). [...]
[...] Elle est intégrée à l'œuvre littéraire : elle fait d'elle le lieu d'un questionnement, de mise en alerte de l'intelligence. o La mobilité des genres : ils sont de plus en plus poreux entre eux. Propension à dépasser les limites du genre (roman/théâtre) ; échanges de procédés entre les différents genres. Profusion de genres comme les dictionnaires (mini encyclopédie qui accueille tous les genres). Crise de la conscience européenne Ce terme vient d'un grand critique, Paul Hazard, qui publie la Crise de la conscience européenne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture