Une atmosphère de calme et de sérénité est la première impression que l'on ressent. Le narrateur s'exprime par la pensée à sa bien aimée. Les 5 premiers quatrains commencent par "Puisque". Il s'agit ici d'une mise en place pour le moment présent, comme s'il tissait le décor à sa prose. C'est une déclaration d'amour (...)
[...] C'est un quatrain charnière entre les deux parties du texte. La ponctuation est très présente et accentue encore la séparation entre ces parties. Dans les quatrains 1 à 5 il y a une utilisation prédominante de point virgules ; signe de légèreté (rêve, sommeil), on peu même percevoir ce signe ; comme une séparation entre le ciel et la terre, entre la réalité et le monde du rêve. Il s'agit ici de ce que l'on appelle une division faible c'est une charnière vers la suite. [...]
[...] Reçois mes voeux sans nombre, Ô mes amours ! Reçois la flamme ou l'ombre De tous mes jours ! Mes transports pleins d'ivresses, Purs de soupçons, Et toutes les caresses De mes chansons ! Mon esprit qui sans voile Vogue au hasard, Et qui n'a pour étoile Que ton regard ! Ma muse, que les heures Bercent rêvant, Qui, pleurant quand tu pleures, Pleure souvent ! Reçois, mon bien céleste, Ô ma beauté, Mon coeur, dont rien ne reste, L'amour ôté ! [...]
[...] Ses larmes sont les gouttes de rosée. Encore un rappel qui confirme l'aube, le début de la journée, seul moment où il y a de la rosée. Q8 ; Il lui souhaite le meilleur et sans limite pour elles à la fois sa bien aimée, sa maîtresse, etc. Q9 ; Ses pensées et émotions sont exaltés par l'amour. Les chansons sont des paroles d'amour, elles sont douceurs pour celle qui l'écoute. Q10 ; Le voile nous empêche de voir de l'autre côté. [...]
[...] Il y a une allusion au fait que sa bien aimée a du chagrin et que là où elle est, elle en est libéré ; Son bien céleste est son amour, c'est ce qu'il a de plus beau et de plus grand à lui offrir. Son cœur est le pendant physique, matériel de son amour (céleste). Son cœur sans l'amour n'a pas plus de valeur que le reste, c'est ce qui le fait vivre. Conclusion Ce poème est un don d'amour sans concession, entre le narrateur éveillé et son amour qui dort encore. Le rêve n'est pas décrit directement, on le devine par les différentes descriptions de la réalité d'une part, et par le fait que sa muse dort encore d'autre part. [...]
[...] Le recueil est écrit pendant la période du romantisme, période qui s'épanouit à la fin du 18e siècles et ce, jusqu'au début du XIXe siècle. Ce mouvement contre le rationalisme et le classicisme est caractérisé par le retour de la Nature, la sensibilité, l'exaltation des sentiments négatifs (la mort, la mélancolie, etc.) et positifs (la joie, l'amour, etc.). Une autre caractéristique très importante est l'omniprésence de la première personne du singulier. Poème Une atmosphère de calme et de sérénité est la première impression que l'on ressent. Le narrateur s'exprime par la pensée à sa bien aimée. [...]
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