Les propositions subordonnées (plan détaillé)

Résumé du document

On oppose la subordination à la coordination. Tandis que la coordination met sur le

Extraits

[...] PLAN FORMEL (reposant sur la présence de marques de subordination et leurs propriétés spécifiques) 1. Les propositions subordonnées sans mot subordonnant La proposition infinitive La proposition participiale La dépendance paratactique Les propositions subordonnées pour lesquelles le mot introducteur n'est pas une marque suffisante de subordination La proposition subordonnée interrogative indirecte La proposition subordonnée exclamative indirecte Les propositions subordonnées pour lesquelles le mot introducteur constitue une marque nécessaire et suffisante de subordination Le mot subordonnant ne fait que marquer la subordination : la proposition subordonnée conjonctive pure (complétive) Le mot subordonnant à la fois marque la subordination et exerce un second rôle (sémantique ou grammatical) Le mot subordonnant exerce en outre une fonction grammaticale définie par le verbe de la proposition subordonnée : la proposition subordonnée relative Les relatives adjectives (dotées d'un antécédent). [...]

[...] la proposition subordonnée relative indéfinie et l'expression de la concession extensionnelle non scalaire ou scalaire Le mot subordonnant n'a pas de fonction grammaticale mais joue un rôle sémantique Le mot subordonnant exprime une relation logico-sémantique entre la proposition rectrice et la proposition subordonnée : la proposition subordonnée conjonctive relationnelle. La proposition subordonnée circonstancielle au sens strict. Les propositions consécutives et comparatives Le mot subordonnant n'exprime pas une relation logico-sémantique mais signifie simplement la modalité interrogative : la proposition subordonnée interrogative indirecte totale. [...]

[...] Les propositions subordonnées Introduction : On oppose la subordination à la coordination. Tandis que la coordination met sur le même plan deux unités de même fonction grammaticale (la juxtaposition n'en est qu'un cas particulier), la subordination, elle, définit un rapport asymétrique de dépendance entre deux unités. Une proposition subordonnée reçoit sa fonction d'une proposition rectrice sans réciprocité. La subordination instaure ainsi un fort rapport de dépendance et de hiérarchie non réversible entre les propositions. La proposition est dite subordonnée parce qu'elle n'a pas d'existence autonome, ce qui veut dire non que l'information qu'elle contient soit secondaire, mais qu'elle ne saurait constituer un énoncer complet sans s'appuyer sur la principale : nous entrâmes dans une écurie qu'éclairaient deux grosses lampes de fer pendues à la voûte *qu'éclairaient deux grosses lampes de fer pendues à la voûte. [...]