Commentaire composé sur l'incipit du chapitre 2 de l'oeuvre autobiographique de R. Gary "La promesse de l'aube" comprenant une analyse détaillée des personnages de la mère, qui se sacrifie pour fournir une éducation décente à son fils, et de R. Gary qui se rendant compte de ses privations en éprouve une terrible honte.
[...] - un régime végétarien : la mère regarde manger son enfant et cela lui suffit. Elle refuse et se prive pour son fils de ce qu'elle appelle la viande et les graisses au profit des légumes qu'elle préfère surtout car ils sont moins coûteux. II> La prise de conscience douloureuse des privations de sa mère La découverte d'un acte révélateur : En allant après un repas dans la cuisine, l'auteur découvre une image qui le marque et le marquera toute sa vie. [...]
[...] La promesse de l'aube R. Gary Introduction : L'autobiographie est un genre littéraire qui désigne pour un auteur, l'écriture de sa propre existence et des expériences marquantes qu'il a vécu, c'est donc une véritable démarche et une introspection personnelle de sa vie pour l'écrivain. Le souvenir d'enfance reste un thème prisé de ce genre littéraire et Romain Gary dans son œuvre autobiographique La promesse de l'aube ne déroge pas à la règle. L'extrait étudié se situe au début du livre et nous relate comment l'auteur découvrit sa vocation d'écrivain, après avoir découvert les nombreuses privations que sa mère faisait pour son bien être. [...]
[...] Gary ne laisse aucun doute sur ce que l'auteur nomme les motifs réels de son régime végétarien : c'est l'amour qui a dicté cela. La stupeur et la douleur liées à la découverte Image de l'éclair : c'est un véritable éclair de lucidité qui frappe l'auteur cette vérité lui saute réellement aux yeux de façon très rapide : soudain Enumération des sentiments de stupeur que ressent l'auteur : «immobile, pétrifié avec une gradation qui insiste sur le dernier terme. - La réaction : les sanglots et la fuite puis cachette pour ne pas que sa mère le trouve il souhaite réfléchir à ce qu'il a vu. [...]
[...] Les effets de cette prise de conscience sur la vocation de l'auteur : La dernière phrase est un écho de la première et répond à l'origine de la vocation : c'est dans son propre mal être, et avec ce sentiment de frustration, né dès l'enfance de l'écrivain et particulièrement après cet événement, que R. Gary a pris conscience de sa vocation d'écrivain. Alors qu'il avait 13 ans. Il avoue que ce sentiment qui se transforme par des termes de plus en plus fort le qualifiant, en privation puis dévirilisation puisque c'est lui l'homme de la maison car son père est parti et pourtant c'est sa mère qui le fait vivre, et enfin d' infirmité l'envahit. [...]
[...] Gary nous dresse dans ce texte un portrait émouvant et valorisant de sa mère qui s'est courageusement privée de tout excès pour permettre à son fils un accès à l'éducation, au logement et à une nourriture saine. La prise de conscience alors qu'il n'était qu'au lycée de tout les efforts de sa mère, qui sera prise sur le fait en train de dévoré avidement les restes de son fils lui fera prendre conscience de la dure réalité de la vie. C'est une véritable souffrance pour l'auteur qui a à présent cernée sa voie : ce sera l'art de l'écriture. [...]
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