Synthèse ayant comme sujet la science, le progrès et les risques que ces avancées peuvent entraîner.
[...] Selon lui, il est impossible de mettre fin au progrès ; en revanche il faut prendre des précautions, encadrer et limiter le projet. Qui plus est, il souligne le danger à utiliser le progrès à des fins uniquement commerciales. E.MORIN, dans sa définition de la science nous montre qu'il n'y a ni de bonne science, ni de mauvaise science. Selon lui la science est ambiguë et l'homme pour maîtriser le progrès doit prendre conscience de cette ambivalence et la comprendre. [...]
[...] Marie-Paule VIRARD dans son article Faut-il encore croire au progrès ? publié en 2004 dans Enjeux Les Echos confirme cette vision positive du progrès en montrant à son tour que la recherche permet de vivre mieux et surtout plus longtemps. Pour A.ETCHEGOYEN, la médecine grâce à son pouvoir de prévision permet d'améliorer l'espèce humaine. Cependant l'auteur souligne que cette amélioration de l'espèce est diamétralement opposée aux dérives nazies qui visaient la création d'une race pure où la différence était inacceptable. [...]
[...] En effet les puissances de la science et du progrès sont dirigées par les pouvoirs économiques et politiques d'où les risques de manipulation et de destruction. Contrairement aux autres auteurs, M.P VIRARD ne fait ni référence aux dérives passées ni aux risques futurs mais dénoncent les dégâts comme le nucléaire ou le sang contaminé, causés par le progrès sur l'environnement et l'homme. Ici l'auteur souligne que de nombreux progrès censés améliorer la vie de l'homme, ne font souvent que là détruire. [...]
[...] En effet prenons l'exemple des greffes ou des autopsies, ces inventions ont crées de nombreuses appréhensions mais au fur et à mesure l'homme a appris à vivre avec et actuellement il ne peut plus s'en passer. Ainsi en moins d'un siècle le progrès devenu inéluctablement indispensable, avait réussi à créer chez l'homme un sentiment total de confiance. Or il semblerait qu'aujourd'hui, comme le souligne E.E.BAULIEU ce sentiment de confiance soit remplacé par un sentiment de doute. En effet, le progrès peut entraîner des dérives. [...]
[...] E.MORIN rejoint cet avis en décrivant l'ingénierie génétique comme l'industrialisation de la vie A.ETCHEGOYEN renforce cette vision négative en faisant l'apologie de l'indifférence qui selon lui est très souvent méliorative. En effet, il fait référence à de nombreux artistes qui ont réussi avec et très souvent grâce, à leurs différences. Qui plus est selon lui la procréation doit assumer certains risques. Tout comme A.ETCHEGOYEN, E.MORIN voit en la science de graves possibilités d'asservissement mais aussi des risques de génocide d'où sa référence à Hiroshima où la première bombe atomique fit environ victimes. Selon lui les scientifiques créent des pouvoirs dont ils ne sont pas maîtres. [...]
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