"Le Procès" : transpositions entre le livre de Kafka et le fim de Welles

Résumé du document

Le Procès écrit par Kafka fut un livre inachevé qui provoque quelques polémiques par exemple dans la disposition des chapitres. Dans ce livre, on se sent immergé dans l'absurde et le déconcertant car Joseph K. est accusé, arrêté par une justice et avec une loi qu'il ne connaît pas. Welles a décidé de transposer ce livre en film mais faute de budget Welles a visité la gare d'Orsay, désaffectée qui lui a tout de suite convenu (...)

Extraits

[...] par un passage spécialement emprunté par un juge qui conduit a un souterrain pleins de petits conduits, K. se retrouve également dans les bureaux de la justice où l'huissier l'a conduit et il n'en trouve plus la sortie, ce labyrinthe donne une impression de rétrécissement comme si K. allait étouffer. Le labyrinthe de la justice le frappe même à son premier interrogatoire où il est tiré par un petit garçon pour accéder au bureau. Même à son travail, il slalome entre les bureaux pour pouvoir rejoindre la sortie. [...]

[...] Welles a décidé de transposer ce livre en film mais faute de budget Welles a visité la gare d'Orsay, désaffectée qui lui a tout de suite convenu. Par perfectionnisme, Welles n'étant pas satisfait de la voix de ses acteurs il a décidé de les doubler sauf K. Dans la bande son Welles fait paraître une musique d'Albinoni : le leitmotiv qui revient régulièrement quand il se passe une nouvelle étape qui fait évoluer le procès de Joseph. Au fond c'est un peu une sorte de refrain qui tourne en rond sans que l'on sache réellement ce qui va se passer pour K. [...]

[...] De plus cela se produit également dans sa vie privée quand il ne peut pas choisir son chemin dans la pension Grubach car il est pris au piège par des hommes qui lui bloquent la porte et son repli au niveau du balcon n'est qu'une impasse. Par les allusions au labyrinthe, Welles a gardé l'ambiguïté que Kafka a créée dans son livre. Cela suscite également une attention particulière du spectateur qui est tenu en haleine car il veut comprendre quelle est cette justice. Toutefois la grande différence entre le livre et le film est que dans le livre K. finit sur un sentiment de honte alors que dans le film K. finit sur un rire. [...]