Le retour de la paix favorise un important mouvement culturel : l'humanisme. Il s'agit d'un grand élan qui porte les hommes de la Renaissance vers l'étude des lettres anciennes.
Des professeurs et des intellectuels veulent réagir contre l'enseignement des Universités qui s'est sclérosé; aussi prônent-ils la lecture des chefs-d'oeuvre de la littérature latine. Le mot humanitas désignant la culture, ils appellent leur enseignement lettres d'humanité et bientôt on les nomme eux-mêmes humanistes.
Ce retour au trésor antique se fait sous l'impulsion d'érudits dont les plus célèbres sont Budé (1467 - 1540) et Erasme (1467 - 1536).
L'Humanisme tend à instaurer par les humanités une culture laïque centrée sur l'homme dans un esprit de relativité et de sens critique. En quête d'un équilibre, il recherche une certaine sagesse (La Pléiade, Montaigne, La Boétie).
On définit également l'Humanisme comme toute doctrine qui prend l'homme pour objet d'intérêt principal. L'Humanisme a de larges champs d'investigation et considère l'homme en tous temps, en tous lieux et dans toutes ses dimensions : dans ses rapports au monde, en tant qu'être social, moral, tourné vers certaines valeurs et perfectible (...)
[...] Il est confronté au sentiment de l'absurde, qu'il éprouve en prenant conscience de sa solitude, de la mort, particulièrement au moment de la montée du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale. Mais l'existentialisme, dans un sens plus large, est inséparable de la vie intellectuelle des années qui suivent la fin de la guerre : on rejette l'hypocrisie sociale et les valeurs bourgeoises à travers la vie nocturne de Saint-germain des Près. Ce mode de pensée embrasse le roman et le théâtre. Il a plusieurs inspirateurs : Kierkegaard ( 1813 - 1855 philosophe danois, auteur d'une analyse du concept d'angoisse. [...]
[...] C'est la grande époque d'une peinture violente et inspirée. Géricault (1791 - 1824) Le Radeau de la Méduse 1814 Delacroix (1799 - 1863) La Liberté guidant le peuple Le romantisme pictural se manifeste par le choix des sujets (refus de l'Antiquité gréco romaine) et par l'emploi de la couleur. En musique : Schubert, Berlioz et Chopin. Ecrivains romantiques : Chateaubriand, Lamartine, Vigny, Hugo, Musset, Gautier, Nerval, Sand. Le roman: René de Chateaubriand La confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset Le théâtre: Hernani de Victor Hugo Lorenzaccio d'Alfred de Musset Ruy Blas de Victor Hugo La poésie : Les Contemplations d'Hugo Méditations poétiques de Lamartine Ce mouvement s'organise autour de Leconte de Lisle et part en guerre contre le lyrisme romantique dans ce qu'il comporte d'exagération. [...]
[...] Le dogme des écrivains réalistes est l'objectivité. Leur méthode consiste à s'inspirer de faits absolument authentiques, de situations vécues, de caractères réels : le romancier mène de véritables enquêtes sociologiques, en consigne les résultats et, quand il dispose d'une masse suffisante de documents, écrit son livre. Ainsi les frères Jules et Edmond de Goncourt relateront l'existence de leur servante dans Germinie Lacerteux (1865). Le roman: Madame Bovary, L'Education sentimentale de Gustave Flaubert. L'Assommoir d'Émile Zola. Bel Ami de Guy de Maupassant La poésie: Les Châtiments de Victor Hugo. [...]
[...] Le groupe naturaliste eut pour chef de file Zola. Il se réunissait chez Zola à Médan et publia en 1880 un ouvrage collectif : Les Soirées de Médan. Auteurs naturalistes : Zola, Maupassant. En réaction contre le réalisme et le naturalisme, dès 1870, écrivains et artistes cherchent à retrouver le mystère et la rêverie, à découvrir des correspondances secrètes entre la nature et l'homme. Il s'agit de créer un art pur, exigeant, où le symbole permet le passage du monde matériel au monde des idées. [...]
[...] Le mouvement surréaliste se dresse contre l'ordre logique ou moral. Il appelle les artistes à se libérer des exigences de la raison, à ouvrir le quotidien à la fulgurance poétique du rêve, des images qui découvrent une réalité plus intense, plus riche. S'exprimant aussi à travers ses prises de position politique, l'influence du mouvement surréaliste est immense. Refusant d'être considéré comme une école littéraire, le surréalisme ne veut pas définir une nouvelle esthétique, mais il cherche à explorer des champs inconnus à l'investigation humaine. [...]
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