L'auteur, François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778) est un écrivain et philosophe français du siècle des Lumières, le 18ème siècle. En 1791, son corps entre au Panthéon et les mots que porte son épitaphe le représentent en tout point : « Il combattit les athées et les fanatiques. Il inspira la tolérance, ...il agrandit l'esprit humain, et lui apprit à être libre. ». Ses principales oeuvres sont
[...] De plus, ces périphrases déprécient ce à quoi elles se rapportent : jargon (ligne petit tas de boue (ligne 19). Ensuite, la critique s'adresse aux rites multiples qui sont source de conflits entre les hommes : cierges et lumière (lignes 13 et différence de vêtements et de langues (lignes 15 à 18). Toutes ces différences sont susceptibles d'engendrer la haine entre les hommes. L'idée de division et d'intolérance entre les hommes est mise en relief par la structure des phrases : ceux qui . ceux qui . [...]
[...] En 1791, son corps entre au Panthéon et les mots que porte son épitaphe le représentent en tout point : Il combattit les athées et les fanatiques. Il inspira la tolérance il agrandit l'esprit humain, et lui apprit à être libre. Ses principales œuvres sont Candide, Zadig, Micromégas pour les contes philosophiques et des essais tels que Essai sur l'histoire générale et sur les mœurs et l'esprit des nations. L'œuvre, de laquelle est issu le texte du commentaire, est un essai philosophique : Traité sur la tolérance (1763) où Voltaire développe ses idées contre le fanatisme et la persécution (notamment avec l'affaire Calas). [...]
[...] Prière à Dieu est un extrait du chapitre 23. C'est un texte qui, en apparence, a la forme d'une prière, Voltaire étant déiste. Mais cette prière est détournée et s'adresse non pas à Dieu mais aux hommes. Appel à la tolérance entre les hommes, l'auteur montre que les pratiques et les rites religieux sont des sources de conflits entre les hommes. Voltaire, fidèle à son déisme et rejetant donc toute révélation et tout culte extérieur, appelle à la liberté dans la pratique de la religion. [...]
[...] Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant. Voltaire, Traité sur la tolérance (1763), chapitre XXIII. Commentaire rédigé Vous commenterez le texte Prière à Dieu de Voltaire, tiré du traité sur la tolérance à partir du parcours de lecture suivant : Montrez que ce discours n'est pas une véritable prière. [...]
[...] En utilisant l'adjectif tous qu'il répète, Voltaire ne s'adresse au Dieu des chrétiens mais au Dieu de tous les hommes : Dieu de tous les êtres, de tous les mondes, de tous les temps (lignes 1 et rayonnant sur le monde : à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie (lignes 27 et 28). Enfin, il est évident que Voltaire déiste exprime là une exigence de compréhension et de tolérance entre les hommes. Pour lui, ces deux facultés doivent être religieuses mais aussi sociales : brigandage (ligne 24) et guerre (ligne 25) rejetant la violence et permettant d'aboutir à la paix : que nous nous aidions mutuellement (ligne supportent (ligne ne détestent pas (ligne ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres (ligne la paix (ligne 27). [...]
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