Jacques Prévert est représentatif de la poésie moderne par son écriture polémique. Dessinateur, peintre, dramaturge, poète, scénariste, Prévert collectionne les métiers mais garde un goût marqué pour la poésie. Son recueil Paroles, « l'anagramme de la prose » comme il le nommait, fut publié en 1949.
Il est son plus connu car il aborde de nombreux thèmes polémiques par différentes formes et différents tons. L'extrait dont nous allons parler s'intitule Promenade de Picasso, poème dans lequel la narration se met au service de la satire. Nous allons expliquer en quoi le blâme illustre le titre du poème, en regardant tout d'abord l'aspect narratif puis la satire que fait le poème (...)
[...] Nous allons expliquer en quoi le blâme illustre t-il le titre du poème, en regardant tout d'abord l'aspect narratif puis la satire que fait le poème. Tout d'abord, le poème montre qu'une chronologie a été établie : le titre fait déjà écho à la longueur du poème. De plus on trouve quatre étapes. Premièrement, le peintre tente de reproduire la pomme. Deuxièmement il subi une association d'idée, il délire (le duc de Guise avait un long nez, allusion religieuse, embout de l'arrosoir, mur qui soutient les vergers, pomme de terre, variétés de pomme, Hercules et ses travaux, paronomase entre pomme et Paume, connotations religieuses, G. [...]
[...] Troisièmement Picasso arrive pendant que le peintre dort, et quatrièmement, le peintre se réveille alors que son œuvre est brisée. Les connecteurs temporels des vers et 41 confirme cette idée de chronologie. Ensuite, Prévert met en place un schéma narratif, dans lequel la situation initiale est que le peintre peint une nature morte, la pomme pose Puis, le mais du vers 7 montre un changement brutal. Effectivement, les péripéties commencent quand la pomme tourne, se déguise et prend des connotations. [...]
[...] Des auteurs connus sont Balzac, Stendhal, Zola ou encore Flaubert qui a d'ailleurs dit en parlant du roman que c‘est le miroir que promène le long des chemins La satire qu'émet Prévert à l'encontre de ce mouvement se justifie par la répétition du mot réalité ainsi que la présence des dérivations du mot aux premiers et derniers vers . De plus, le poète ironise sur la naïveté du peintre au vers 25 et la métaphore du vers 55 montre que le poète est incapable de reproduire la réalité puisqu'il obtient des pépins des problèmes) dans son œuvre. Si Prévert fait le réquisitoire du réalisme, c'est pour mieux louer le surréalisme, mouvement littéraire auquel il appartient et qui vise à exploiter les ressources de l'inconscient, à dépasser les limites du réel pour donner une dimension symbolique au quotidien. [...]
[...] On assiste aussi à un renouvellement des thèmes : la pomme et l'assiette montre une certaine banalité et le surréalisme emprunte une sorte de cadavre exquis pour montrer sa logique. Enfin, le poète emploie vainement, voilà, sournoisement, comme il passe partout ce qui signifie à la fois qu'il critique le réalisme et qu'il connaît et soutient les valeurs de Picasso. Pour conclure, la mise en abîme de la peinture, du réalisme et du surréalisme dans la poésie témoigne du parti-pris de Prévert : l'art ne peut pas représenter le réel mais le dépasser en le transfigurant, par une association d'idée par exemple. [...]
[...] Prévert, Paroles Promenade de Picasso Jacques Prévert est représentatif de la poésie moderne par son écriture polémique. Dessinateur, peintre, dramaturge, poète, scénariste, Prévert collectionne les métiers mais garde un goût marqué pour la poésie. Son recueil Paroles, l'anagramme de la prose comme il le nommait, fut publié en 1949. Il est son plus connu car il aborde de nombreux thèmes polémiques par différentes formes et différents tons. L'extrait dont nous allons parler s'intitule Promenade de Picasso poème dans lequel la narration se met au service de la satire. [...]
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