Dans ce livre, 12 fables parlent uniquement des hommes contre 9 qui contiennent exclusivement des animaux et 6 qui évoquent les deux.
Les thèmes sont l'élaboration d'un art de vivre, la dénonciation de l'ignorance, l'éducation.
(...) La Fontaine dédie cette fable à l'ambassadeur de France en Angleterre, Monsieur de Barillon. Le narrateur attire la bienveillance de son interlocuteur et annonce le thème de sa fable : quel est le pouvoir des fables ? La Fontaine le montre en écrivant une fable dans une fable.
En plus du prologue de 33 vers, elle se décompose en 2 corps et vient ensuite la morale.
(...) Le début de cette fable met en scène les acteurs : l'orateur et son public et donc généralement la situation d'énonciation : "autrefois" est un déclencheur du récit ligne 34. C'est l'indication de temps "dans Athènes autrefois". L34. Le lieu est Athènes, Athènes, est menacée par Philippe de Macédoine (même menace qu'au 17ème s).
La mise en scène présente des circonstances dramatiques avec "patrie en danger". L'orateur est animé d'un sentiment de patriotisme. Le danger est proche, il prend en main sa patrie, c'est l'heure d'une situation v37 "voulant forcer les coeurs dans une République". Nous avons une dimension politique. Ceci est intéressant, la fable n'est pas seulement un divertissement de salon mais la fable est ici un outil dans un contexte particulier. Nul ne peut s'isoler dans une république, Athènes. Emploi de l'infini "tous" "on". L'idée d'union est imposée.
"animal aux têtes frivoles" ; il reprend cette expression à Horace qui l'utilisait pour parler du peuple romain. Périphrase à fonction humoristique (...)
[...] Il fréquente la société précieuse et libertine de l'époque. En 1652, La Fontaine acquiert la charge de maître particulier triennal des eaux et des forêts du duché de Château-Thierry. (Intérêt pour la nature) En 1654: carrière de poète avec son 1er texte L'eunuque. Une série de fables sont publiées en revue entre 1689 et 1692, qui sont rassemblées dans un ultime recueil, notre actuel livre XII, dédié au duc de Bourgogne. La Fontaine meurt et est enterré au cimetière du Père Lachaise. [...]
[...] C'est un argument en faveur des fables puisque La Fontaine lui-même aime les fables. L'intérêt de la démonstration que fait La Fontaine, c'est-à-dire le pouvoir des fables, c'est qu'au lieu de faire un discours, il fait une démonstration en actes (récit) L'enjeu de la fable est de troquer contre la rhétorique dominante imposée un art beaucoup plus souple, plus léger qui est plus un art de persuader (par la séduction) qu'un art de convaincre (par la raison). Des définitions * (En rhétorique, l'éloquence est l'aptitude à s'exprimer avec aisance, capacité d'émouvoir, de persuader par la parole) : *Le mont Parnasse est, dans la mythologie grecque, le lieu de résidence d'Apollon et des neuf Muses. [...]
[...] La fontaine le montre en écrivant une fable dans une fable. En plus du prologue de 33 vers, elle se décompose en 2 Corps et vient ensuite la morale. I er corps : deuxième fable Le début de cette fable met en scène les acteurs : l'orateur et son public et donc généralement la situation d'énonciation : autrefois est un déclencheur du récit ligne 34. C'est l'indication de temps dans Athènes autrefois L34. Le lieu est Athènes, Athènes, est menacée par Philippe de Macédoine (même menace qu'au 17ème s). [...]
[...] Nul ne peut s'isoler dans une république, Athènes. Emploi de l'infini tous on L'idée d'union est imposée. animal aux têtes frivoles ; il reprend cette expression à Horace qui l'utilisait pour parler du peuple romain. Périphrase à fonction humoristique. On relève des commentaires critiques avec l'usage de termes négatifs d'un art tyrannique parla fortement mais l'auditoire est fatigué ou ne l'écoutait pas on ne l'écoutait pas »39. L'orateur va donc utiliser une autre technique : recours à des procédés rhétoriques ennuyeux comme faire parler les morts : recourut à ces figures violentes il fit parler les morts, tonna 42 Le discours de l'orateur n'a toujours aucun effet alors qu'il cherche à attirer le public même s'il s'exprime par l'ironie qui savent exciter les âmes les plus lentes »41. [...]
[...] Cette question aussi est la preuve de l'intérêt de l'assemblée. Récit métaphorique (par images) des fables. La Fontaine renvoie par un jeu de miroirs (fable dans les fables) à son propre travail de fabuliste et justifie donc la fable. Quoi, de contes d'enfants son peuple s'embarrasse ! montre un certain aspect que l'on reproche à la fable. La fable ne serait faite que pour l'esprit des enfants. Or il n'en est rien même on prend plaisir à écouter la fable. [...]
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