Biographie de Portalis
Jean-Étienne-Marie Portalis, né le 1er avril 1746 au Beausset (Var) et mort à Paris le 25 août 1807, est un homme d'État, jurisconsulte et philosophe du droit français. C'est le chef prédateur du code civil, il faisait parti des 5 juristes de Bonaparte.
[...] Il se distingue en 1788 en publiant un mémoire contre le rétablissement des états de Provence, mais se tient à l'écart des mouvements révolutionnaires. Tenu pour royaliste en vertu de ses convictions (on le dit monarchiste constitutionnel modéré), il doit se réfugier à Lyon puis à Paris où il est emprisonné durant la Terreur. Il doit son salut à peu de choses. Il est élu en 1795 au Conseil des Anciens, dont il va devenir le secrétaire, et combat le Directoire. Condamné à la déportation lors du coup d'état du 18 fructidor, il s'exile en Suisse, puis en Allemagne, au Holstein. [...]
[...] Mais en 1805 le ministre Portalis perd la vue et s'affaiblit. Il s'eteint le 25 août 1807 à Paris. Au lendemain de son décès, consécutif à une opération qui devait le prémunir de la cécité, ses cendres sont transférées au Panthéon de Paris. Il laisse un fils Joseph Marie Portalis, diplomate et homme d'État. Publications De l'Usage et de l'abus de l'esprit philosophique durant le xviiie siècle volumes, 1820) Écrits et discours juridiques et politiques, Aix-en-Provence : Presses universitaires d'Aix-Marseille Discours préliminaire au premier projet de Code civil édité aux éditions confluences et paru le 22 décembre 1998 Citations loi permet, ordonne ou interdit.» matière criminelle, il faut des lois précises et point de jurisprudence.»(Discours préliminaire prononcé lors de la présentation du projet de Code civil). [...]
[...] Napoléon Bonaparte le rappelle en 1800. D'abord nommé commissaire du gouvernement, il entre l'année suivante au Conseil d'État. Il aura ensuite la mission de présenter le Concordat au corps législatif et le rapport préliminaire sur le projet de Code civil des Français. En 1801, un arrêté le charge des affaires concernat les cultes. Il devient ministre des cultes en 1804. Il est désigné comme membre de la commission de rédaction du Code civil des Français, aux côtés de Tronchet, Bigot de Preameneu et Maleville, sous la direction de Cambacérès. [...]
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