Apollinaire, Sous le pont Mirabeau, poème, brutalité du poème, mélancolie
Le poème d'Apollinaire ne comporte pas de marque de destinataire, mais il peut s'observer la première personne du singulier notamment au vers 2 avec «nos» ainsi que «restons» au vers 7.
Cette première personne du singulier montre qu'Apollinaire s'adresse à Marie elle-même comme si elle était là. Le seul imparfait du poème qui se trouve au vers 4 «venait» est associé à l'expression des sentiments comme «joie» qui se trouve au début du vers 4 juste avant «venait» et on retrouve aussi «peine» à la fin de ce même vers. Apollinaire évoque la fuite du temps d'une façon mélancolique.
[...] Mais Apollinaire fait aussi de son poème un poème musical. L'écoulement de l'eau ainsi que l'alternance de quatrains et de distiques et l'abscence de ponctuation montre la modernité d'Apollinaire et montre aussi la fluidité de l'eau. L'allitération en I symbolise l'écoulement de l'eau. Les assonances en en ou encore en font échos d'un vers à l'autre surtout aux vers 15 et 16. Cet effet est renforcé par les anaphores des vers 13-14 «L'amour» mais aussi par les vers 20-21 Le poème est circulaire. [...]
[...] Ils associent la perte amoureuse et la fuite du temps. L'amour n'est pas seulement associé à la fuite du temps mais aussi à l'eau. En effet va comme cette eau courante» au vers 13 ainsi que «coule» au vers 22 et enfin «passe» au vers sont toujours mis en fin de vers. Il y a ici une inversion du sujet et du verbe. Il y a aussi un entrelacement des champs lexicaux au vers 13 avec la presence de la Seine. [...]
[...] Sous le pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire Le pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire est un poème à la fois traditionel et il instaure la modernité. Il est dans le recueil d'Alcools en deuxième position et l'auteur fait référence à sa rupture avec Marie Laurencin et évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. Le pont Mirabeau arrive à renouveler un thème traditionel, il se verra à travers l'incantation du poème ainsi que son élégie. Le poème d'Apollinaire ne comporte pas de marque de destinataire mais il peut s'observer la première personne du singulier notamment au vers 2 avec ainsi que «restons» au vers 7. [...]
[...] L'abscence de ponctuation créer un jeu sonore et verbal, ce qui laisse un sens équivoque dans la dispersion des vers notamment le vers 2 nos amours» peut être le sujet de «couler» ou alors il peut etre aussi le complément d'objet direct du verbe souvenir». Le subjontif qui est présent dans le refrain, montre le souhait qu'Apollinaire veut que «vienne la nuit». Apollinaire insiste beaucoup plus sur le sens circulaire du poème et sur sa mélodie que sur le sens unique du poème. Apollinaire arrive à reprendre un thème traditionel avec le registre élégiaque tout en innovant avec un poème tout en mélodie. Dans ce poème il introduit le surréalisme dont il est le précurseur. [...]
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