Le mot "poésie" vient du verbe grec "poiein" qui signifie "produire", "créer". A l'origine, la poésie était chantée accompagnée d'une lyre. La poésie n'est pas simple à définir, elle comprend de nombreux genres liés aux aspirations des époques. En parcourant les siècles, elle s'imprègne de chacun d'eux. Alain nous amène à réfléchir sur le travail du poète, l'écriture d'un poème.
La poésie reflète-elle le poète ? Le lecteur peut-il se tromper dans l'interprétation d'un poème ? Alain nous dit "Aucun poète ne parle de lui même, autant qu'on le croit, ni autant qu'il le croit" (...)
[...] Avant sa propre mort, le dernier poème qu'il écrit s'intitule Mort la mort est clairement appelée par le poète, elle apparaît comme une future libération ainsi on peut lire : la mort que nous aimons, que nous eûmes toujours pour but de ce chemin où prospère la ronce et l'ortie, ô la mort sans plus ces émois lourds, délicieuse et dont la victoire est l'annonce C'est de cette manière que Verlaine achève sa carrière, il mourra les mois suivants. L'expression des sentiments personnels du poète trouve sa place dans de nombreux thèmes, le poète par cela exprime sa douleur, sa joie, sa peur et dévoile son être. A noter que le lyrisme est propre aux romantiques qui désirent atteindre le plus intime de l'être et ses sentiments. Mais il apparaît que le je du poète tend à un je universel dans lequel chacun se reconnaît. Il semble tout de même que les poètes écrivent pour autrui avant tout. [...]
[...] Lamartine dans le Lac exprime lui aussi l'amour, la femme se nomme Julie Charles, le poète la rencontra au bord d'un lac. Le souvenir ou plutôt les souvenirs qu'évoquent les poètes s'inscrivent dans l'expression du je Alfred de Musset, auteur du XIXème siècle, fait de ses titres une représentation de ses souvenirs ainsi il écrit : Souvenirs des Alpes, Souvenir, Souvenir à Venise, dans ce dernier poème, Musset parle d'une ville, Venise qu'il connaît bien pour y avoir été avec Georges Sand. [...]
[...] Pour d'autres poètes, c'est du quotidien que la poésie doit naître, il n'y a pas de lyrisme, pas d'expression de soi ni d'autrui mais seulement des choses pour elles même. Ainsi nous pouvons citer Francis Ponge qui dans Le Parti pris des choses tente de donner la parole aux objets. On peut citer le poème le Cageot où Ponge écrit agencé de façon qu'au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois Après avoir lu Francis Ponge, on se ballade en posant des yeux différents sur les objets du quotidien. [...]
[...] Aucun poète ne parle de lui même, autant qu'on le croit, ni autant qu'il le croit Alain Le mot poésie vient du verbe grec poiein qui signifie produire créer A l'origine, la poésie était chantée accompagnée d'une lyre. La poésie n'est pas simple à définir, elle comprend de nombreux genres liés aux aspirations des époques. En parcourant les siècles, elle s'imprègne de chacun d'eux. Alain nous amène à réfléchir sur le travail du poète, l'écriture d'un poème. La poésie reflète-elle le poète ? [...]
[...] On peut y lire Enfant sur un tambour ma crèche fut posée. Dans un casque pour moi l'eau sainte fut puisée ceci n'est d'un point de vue autobiographique pas réel puisque Victor Hugo n'a jamais été baptisé, ni à l'armée, ni ailleurs. On lit aussi j'ai des rêves de guerre en mon âme inquiète, j'aurais été soldat, si je n'étais poète. Ne vous étonnez pas que j'aime les guerriers ! il faut savoir qu'Hugo est fils de soldat mais qu'il a tout fait pour échapper au service militaire. [...]
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