Nous suivons les éléments en direct donc le texte est vivant.
C'est un schéma narratif efficace qui tient le lecteur en haleine :
- Une situation initiale : un peintre figuratif veut peindre une pomme de manière réaliste.
- Un élément perturbateur : introduit par le mot « MAIS ». La pomme refuse de se faire « tirer le portrait ».
- Des péripéties (vont rythmer le récit).
- La pomme va changer d'apparence et se « déguiser » et bouger imperceptiblement : elle empêche le peintre de la saisir pour la reproduire (...)
[...] Le texte décrit le visage d'une femme noire que le locuteur aime et admire, c'est aussi un objet d'art et de rituel dans la culture africaine, un masque Le poème dans la tradition poétique amoureuse et lyrique, fait l'éloge du visage d'une femme : Koumba Tam Le regard du locuteur parcourt ce visage et s'arrête sur ses différents éléments. Dans l'invocation du visage l'auteur est admiratif et célèbre la beauté de ce visage. Le poète célèbre la femme qu'il aime. La description évoque aussi un être désincarné. La description évoque aussi un masque, une statue, elle fait penser à la représentation d'une divinité ou une morte, ceci est étrange Elle a un aspect sacré et mystérieux = serait ce une déesse ? [...]
[...] Il n'y a pas de ponctuation Les rimes : il y a de nombreuses rimes suivies, un système de vocaliques (les vers ont le son voyelle final en commun mais les consonnes qui suivent ne riment pas forcément). Il y a des images insolites (vu dans la première partie) mais aussi un vocabulaire du quotidien. Un texte disparate, parfois déroutant C'est un texte disparate : il réside une ambiguïté dans les tu employés dans certains vers : le poète s'adresse a lui-même ? Ou à la tour Eiffel ? La même impression existe au niveau de la temporalité : il semble s'être déplacé dans le temps. Le poète juxtapose ces évocations ce qui est un peu déroutant. [...]
[...] Le temps bonifie le masque : comme l'aspect ancien qui donne de la valeur aux meubles ou aux objets au fil du temps. Il est hermétique aux émotions humaines. Il paraît sacré et pur. Il incarne la Beauté, un idéal désincarné, une spiritualité que recherche le poète. Dans un premier temps elle apparaît comme une célébration lyrique de la femme ou d'une divinité dont la beauté fascine le locuteur. Elle est mystérieuse car semble au-delà du réel et sacrée. Pourquoi attire t-elle autant le poète ? [...]
[...] Au-delà du message féroce adressé à la femme aimée, le poète poursuit d'autres objectifs Une reprise de l'avertissement médiéval du memento mori signifiant souviens-toi que tu dois mourir Il interpelle le lecteur. Il n'y a pas d'incitation à profiter de la vie puisque l'amour est ici tourné en dérision. Il rappel combien la mort est naturelle et paradoxalement nécessaire à la vie : ceci est appelé le cycle de la vie. La nature n'est pas la seule à se nourrir de la mort et de l'horreur : la poésie de Baudelaire s'en inspire aussi. [...]
[...] Il parle de ses amours décomposées il renvoie à la mort future de la femme aimée et à la disparition qui semble inéluctable de l'amour. Le poète est supérieur sur le commun des mortels : son art lui permet d'être éternel par ses vers qui lui permettent aussi d'atteindre un idéal. Conclusion Baudelaire représente donc une nouvelle poésie. Il détourne le lyrisme amoureux traditionnel pour développer un discours amoureux paradoxal et ironique. La femme est confrontée à une charogne horrible mais le locuteur semble s'amuser de la situation. [...]
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