Commentaire composé du poème "A Ol" écrit par Victor Hugo. Ce poème illustre l'inspiration amoureuse. Il est le récit de la première rencontre entre Victor Hugo et Juliette Drouet, sa future maîtresse. Victor Hugo y fait l'éloge de la femme dans une strophe composée de 22 vers, entièrement consacrée à la description de Juliette. Le commentaire souligne également la tonalité lyrique du poème.
[...] Tout en elle n'est qu'étincelance. ("tout en elle etait feu qui brille", "rayonnait", "pétillait", "éclatante", "brille", "doré", "diamants", "lumineuse", "luire", "ardente", "étincelante", "éblouissement").La comparaison de la parole avec un "épi doré" et de la "vapeur lumineuse" rejoint cette idée, ainsi que la comparaison de Juliette avec un "oiseau de flammes". Elle brille même de l'intérieur puisque toutes les "ouvertures" de son corps laissent entrevoir la lumière. Ainsi sa bouche entrouverte est comparée à "une vive aurore", et ses yeux sont comparés à des "soupiraux" par lesquels ont peut apercevoir son "centre étincelant", et voir "luire son coeur brûlant". [...]
[...] Il pense peut-être n'avoir aucun espoir d'être remarqué par Juliette, qui séduit tant de monde. Cette idée est soulignée par "elle allait et venait" et "n'osant approcher d'elle": Juliette va et vient d'un personne à l'autre, elle semble connaitre beaucoup de monde, et Hugo passe inaperçu à ses yeux. On peut reconnaître ici la solitude du poète, thème majeur du mouvement romantique. On peut déceler dans le poème une tonalité lyrique propre au romantisme. Outre la "solitude du moi", on retrouve d'autres thèmes caractéristiques du mouvement romantique tels que la nuit, mystérieuse, ouvrant sur le merveilleux: "ce fut un soir, à l'heure où les astres se font voir". [...]
[...] On peut enfin remarquer usage des langages hyprebolique et métaphorique, propres au registre lyrique. On relève en effet de nombreux procédés d'insistance renforçant l'expression de sentiments et la mise en valeur de Juliette (Un lieu radieuxqui rayonnait moins qu'elle", "ses cheveux pétillaient de mille diamants", "un orchestre tremblait à tous ses mouvements"). On relève également de nombreuses métaphores et comparaisons ("Comme un épi doré", "comme des soupiraux", "comme un oiseau de flamme"), une méthonymie ("Son front plein de pensées"), ainsi qu'une gradation ("jeune, grande, éclatante"). [...]
[...] Il est le récit de la première rencontre entre Victor Hugo et Juliette Drouet, qui deviendra plus tard sa maîtresse. On constatera dans ce poème un dédoublement de Victor Hugo, puisqu' il s'adresse à Olympio, c'est à dire une partie de lui-même. Ainsi, nous distinguerons deux parties dans étude du poème : nous étudierons tout d'abord les rapport entretenus par Hugo avec Juliette,et de ce fait avec lui même, puis la tonalité lyrique du poème. Hugo dresse un portrait hyperbolique de la femme. [...]
[...] On retrouve également cette idée dans le passage "un orchestre tremblait à chacun de ses mouvements". Ici, l'orchestre de foule, d'immensité, comme si tout l'orchestre jouait en fonction de chacun des mouvements de Juliette, de sorte d'accompagner celle-ci dans ses moindres faits et gestes. Cette idée de généralisation accentue l'admiration de Hugo, l'aspect séduisant de Juliette, ce qui la met d'autant plus en valeur. Mais on peut également penser que Hugo évoque ici un sentiment d'être "fondu dans la masse", de passer inaperçu au milieu de la foule. [...]
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