On désigne par humanisme le puissant mouvement intellectuel et littéraire qui se répand au XVIe siècle à travers toute l'Europe. Remettant en cause les conceptions morales, politiques et religieuses du Moyen Âge, l'humanisme affirme sa confiance dans les possibilités de l'être humain.
Un humaniste est un lettré qui a une connaissance approfondie des textes antiques, grecs et latins. C'est seulement au XIXe siècle qu'on appelle humanisme le mouvement animé au XVIe par les humanistes (...)
[...] L'histoire du mouvement : Un monde en crise : Le mouvement baroque se développe dans un univers déchiré par les guerres civils et religieuses qui ont mis fin aux rêves des humanistes. Cet univers instable est à l'origine d'une anxiété qui nourrit les créations baroques. Les créateurs solitaires Les écrivains baroques sont trop indépendants pour former un mouvement : il n'est pas question pour eux d'obéir à une doctrine ou à un chef d'école. Opposés aux conceptions rigoureuses de Malherbe, ils se rencontrent dans les salons, dans les cabarets, parfois à la Cour. [...]
[...] Les grandes œuvres du réalisme et du naturalisme Littérature Stendhal, Le rouge et le noir Balzac, La comédie humaine, 1842-1848 Flaubert, Madame Bovary Les frères Goncourt, Germinie Lacerteux Zola, Les Rougon-Macquart, 1875-1893 Maupassant, Une vie Peinture Gustave Courbet, Un enterrement à Omans Jean-François Millet, L'Angélus Sculpture Auguste Rodin, Les bourgeois de Calais xixe siècle Le mouvement symboliste En réaction contre le réalisme et le naturalisme, le mouvement symboliste cherche à recréer le sens du mystère et de la rêverie devant l'univers. Réunissant d'abord des poètes français et belges, le symbolisme connaît, à la fin du dix-neuvième siècle, un rayonnement international. En septembre 1886, le poète Jean Moréas publie dans Le Figaro un article intitulé : un manifeste littéraire. [...]
[...] Ainsi, les textes sont établis en confrontant les meilleurs manuscrits puis édités pour être compris. Ces études doivent permettre de confronter des points de vue pour mieux comprendre son temps. Le goût du savoir L'humaniste est curieux de tout : sciences naturelles, droit, histoire, littérature. Ce savoir qui se veut encyclopédique fonde un véritable art de vivre : à ce lecteur rigoureux et passionné, rien d'humain n'est étranger. La volonté de convaincre L'humaniste pense qu'il faut lutter contre l'ignorance. Il cherche à être clair et compréhensible : des dictionnaires, des répertoires, des index se multiplient pour permettre à chaque lecteur de lire efficacement. [...]
[...] Verlaine à son tour privilégie la création d'une atmosphère liée aux impressions, aux sensations fugitives. Ils apparaissent tous les deux comme des maîtres qui inspirent une génération nouvelle de jeunes poètes. L'influence de Mallarmé Très vite, Stéphane Mallarmé s'impose comme le chef de file du mouvement. Il réunit chez lui, tous les mardis, les artistes à la recherche d'un nouveau langage : Gustave Kahn, Jules Laforgue, Claude Debussy. Le mouvement inspire de nombreuses revues comme La revue blanche. En Belgique, Maurice Maeterlinck, Georges Rodenbach et Émile Verhaeren en sont les plus brillants représentants. [...]
[...] Dans l'œuvre poétique de Hugo, de Lamartine, de Nerval, le moi intime du poète exprime ses tourments, le désarroi qui succède à l'enthousiasme de la Révolution française et de l'épopée napoléonienne. Certains, comme Vigny ou Musset, ne trouvent pas d'issue au mal du siècle et se retirent dans l'amertume et la solitude. D'autres au contraire, comme Lamartine ou Hugo, partagent les souffrances des opprimés, s'engagent dans l'action politique et attendent de la révolution de 1848 la manifestation d'une liberté retrouvée au service du peuple. [...]
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