Guillaume Apollinaire est un poète avant-gardiste français du début du XXème siècle. Inspirés en partie de sa vie, et plus particulièrement de ses épisodes malheureux, il a écrit des poèmes plutôt tristes. « Poème à Yvonne », tiré du recueil Oeuvres poétiques, a été publié en 1903 ; c'est l'un des nombreux poèmes qu'il a écrit en l'honneur de femmes qu'il a aimé. Nous allons d'abord voir en quoi ce poème est un éloge amoureux, puis nous aborderons la dimension mystique du poème avant d'étudier le double visage de cette femme.
I ? Un éloge amoureux
1.1 L'utilisation du langage direct :
Apostrophe directement la femme à laquelle il s'adresse : « Ô ma voisine ». Utilisation du « vous » : « vous rappelez Mélusine ». Le lecteur se sent donc étranger au texte, comme s'il était « en trop » dans cette déclaration amoureuse du poète qui paraît tout d'abord intime.
[...] 3.3 Entre fée et sorcière :
Fort contraste entre « à damner », une référence aux Enfers, et « comme un ange », référence au Paradis ; traduit le double visage de cette femme, démoniaque d'un côté et céleste de l'autre. La description est donc une alternance entre ces deux mondes opposés, et exprime ainsi l'ambiguïté de cette femme. (...)
[...] On note donc l'importance de ce deuxième visage de femme-serpent, qui fait référence à son côté inatteignable tel un serpent trop vif pour être capturé Entre fée et sorcière : Fort contraste entre à damner une référence aux Enfers, et comme un ange référence au Paradis ; traduit le double visage de cette femme, démoniaque d'un côté et céleste de l'autre. La description est donc une alternance entre ces deux mondes opposés, et exprime ainsi l'ambiguïté de cette femme. Conclusion : Apollinaire évoque donc dans ce poème une femme séduisante mais fuyante, qu'il transforme en rêverie poétique grâce à de nombreuses images. L'opposition entre l'image positive de Madone et celle négative de Mélusine montre la fascination et l'admiration que porte le poète à cette femme. [...]
[...] Apollinaire est en admiration devant cette femme : Notre- Dame des fleurs Le mot Madone revient même deux fois, signifiant ainsi la place qu'occupe cette divinité, plutôt positive, chez cette femme. Le 3ème vers de la dernière strophe montre également que son visage est changeant à travers la métaphore des saisons : Madone d'automne et des printemps fabuleux Image de Mélusine : Dès le vers 4 de la 1ère strophe : Serpentine référence au mythe de Mélusine, qui est condamnée à se transformer régulièrement en femme- serpent. [...]
[...] L'utilisation du langage direct : Apostrophe directement la femme à laquelle il s'adresse : Ô ma voisine Utilisation du vous : vous rappelez Mélusine Le lecteur se sent donc étranger au texte, comme s'il était en trop dans cette déclaration amoureuse du poète qui paraît tout d'abord intime. Puis il finit enfin par lui poser directement une question : êtes-vous Mélusine ô fée ô ma voisine On notera par ailleurs l'absence de ponctuation, donnant ainsi une plus grande liberté d'interprétation au lecteur Une beauté naturelle : Comparaison avec un insecte : Mince comme une abeille pour insister sur son côté fragile. [...]
[...] Intro : Guillaume Apollinaire est un poète avant-gardiste français du début du XXème siècle. Inspirés en partie de sa vie, et plus particulièrement de ses épisodes malheureux, il a écrit des poèmes plutôt tristes. Poème à Yvonne tiré du recueil Œuvres poétiques, a été publié en 1903 ; c'est l'un des nombreux poèmes qu'il a écrit en l'honneur de femmes qu'il a aimé. Nous allons d'abord voir en quoi ce poème est un éloge amoureux, puis nous aborderons la dimension mystique du poème avant d'étudier le double visage de cette femme. [...]
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