Dumarsais utilise une métaphore élogieuse « et se livre avec connaissance : c'est une horloge qui se monte, pour ainsi dire, quelques fois elle-même ». Il compare les philosophes à des horloges qui se remontent d'elles-mêmes. Le philosophe est régulier et ne se laisse pas influencer par les autres. Calme posé et stable, il se connaît parfaitement et anticipe les causes (...)
[...] L'auteur dit notre philosophe il parle d'un être sociable, qui ne va pas se mettre à l'écart. On retrouve dans le texte un chiasme : ils fuient les hommes, et les hommes les évitent c'est un procédé d'insistance avec la répétition du mot homme, cette phrase traduis surtout le fait que le philosophe n'est pas un monstre mais doit cultiver les qualités humaines afin de s'intégrer. Il devient alors un honnête homme Les champs lexicaux On retrouve surtout celui de la lumière et de l'obscurité (ténèbres, nuit, flambeaux) mais aussi celui du plaisir (bien être, exciter, affections) en opposition à celui de la raison mais aussi le champ lexical de l'irrationnel et de l'action. [...]
[...] -Un philosophe est un penseur qui réfléchi (du étymologique qui aime la sagesse -Le philosophe est un homme bien intégré dans la société. Un honnête homme était au XVIIème siècle un homme courageux, agréable à vivre et de bonne morale. -Le philosophe est sociable, raisonné et honnête. -Il cherche à être utile à la société, lui qui est éclairé par la raison, il va guider la société. La principale thèse de l'auteur reste celle-ci : il faut prendre comme modèle le philosophe Conclusion Dans cet extrait, l'auteur n'est pas du tout objectif étant donné qu'il est lui-même philosophe. [...]
[...] Dans une première partie, Dumarsais définis le philosophe comme un homme raisonné, puis critique les mauvais philosophe et définis le philosophe comme un homme droit et juste par rapport à la société. I Un homme raisonné 1 La rhétorique Dumarsais utilise une métaphore élogieuse et se livre avec connaissance : c'est une horloge qui se monte, pour ainsi dire, quelques fois elle-même Il compare les philosophes à des horloges qui se remontent d'elles-mêmes. Le philosophe est régulier et ne se laisse pas influencer par les autres. [...]
[...] On peut aussi une allégorie : La vérité n'est pas pour le philosophe une maitresse qui corrompe son imagination en effet le philosophe ne se laisse pas emporté par ses passions, il n'agit qu'après réflexion contrairement aux hommes. On a ici une réflexion sur l'humanité. On peut aussi relever un raisonnement inductif de la ligne 1 à 25 avec comme principale thèse : L'esprit philosophique est donc un esprit d'observation et de justesse Ainsi, le philosophe n'invente rien et sais reconnaître ses limites. Il est parfaitement logique dans ses raisonnements, son objectivité est mise en valeur. Il n'y a que la raison qui le dirige. [...]
[...] On retiendra de l'esprit philosophique les caractéristiques suivantes : -Le philosophe est un homme qui se distingue par la raison qui dirige sa vie. C'est pourquoi il refuse toute vérité qui n'a pas été vérifié, dont il n'a pas examiné selon une méthode scientifiques les causes. Mais cette attitude ne suffit pas. -Le philosophe se donne un rôle social, en cultivant les qualités de l'honnête homme et en essayant d'être utile à ses semblables. -Le philosophe des lumières cherche donc le progrès concret de la civilisation des hommes et c'est sans doute cette démarche qui conduisit à la conception de l'Encyclopédie. [...]
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