Le but de ce commentaire est de faire ressortir le rôle de la scène 6 de l'acte IV, c'est-à-dire mettre en évidence les sentiments de Phèdre, qui vient d'apprendre qu'Hippolyte brûle d'amour pour Aricie. Tout au long du commentaire l'analyse de plusieurs procédés d'écriture sera effectuée, et le devoir sera organisé en deux parties.
[...] La passion la rend si jalouse qu'elle tourne à la violence. On observe également le champs lexical de la haine : souffrir (v.1257), rage (v.1258), perdre (v.1259), odieux (v.1260), crime (v.1262). La jalousie entraîne Phèdre dans le délire, son amour pour Hippolyte est tellement fort, que ses pensées s'égarent, elle va jusqu'à souhaiter la mort d'Aricie. (Transition) Nous avons donc analyser les conséquences d'une passion dévorante chez Phèdre et nous allons nous intéresser maintenant à l'expression de la solitude de celle-ci. [...]
[...] Les deux femmes expriment donc dans un même vers deux avis contraires mais qui expriment une certaine continuité. On comprend par l'expression Ils s'aimeront toujours (v.1252), que Phèdre est lucide face à l'avenir, elle sait donc que la réalité ne peut lui apporter que souffrance et solitude. RACINE montre le contraste Phèdre / Hippolyte Aricie par l'utilisation du pronom je et du pronom ils Par exemple, ils se voyaient (v.1237), ils suivaient (v.1239), puis je me cachais je fuyais (v.1242), j'attendais j'allais (v.1244). [...]
[...] (Conclusion) C'est par un jeu sur l'opposition et la complexité des sentiments que RACINE nous traduit dans ce passage l'état critique de Phèdre, au sommet de la souffrance. La passion devient jalousie, la jalousie devient délire, mais elle reste lucide par moment. Ce passage comprend donc un croisement entre la raison et le désir. C'est le côté tragique de Phèdre qui ressort évidemment ici. Dans cette œuvre, RACINE laisse place à l'idée de fatalité : Phèdre n'est ni complètement coupable, ni complètement innocente et pourtant son destin semble tracé. [...]
[...] En effet ce vers relève de l'absurde étant donné que dans la mythologie grecque Phèdre est fille du Soleil. Cette opposition prouve donc la trouble de l'esprit dans lequel se trouve Phèdre, elle ne se reconnaît plus. La cause étant son amour pour Hippolyte. On note aussi une succession de points d'interrogation : Comment se sont-ils-vus ? Depuis quand ? Dans quels lieux ? (v.1232), ne pouvais- tu m'instruire ? (v.1233), Les a-t-on vu souvent se parler, se cacher ? (v.1234). [...]
[...] Phèdre n'y peut rien, c'est pourquoi ce passage traduit donc la tragédie et la fatalité. Tout au long du commentaire l'analyse de plusieurs procédés d'écriture sera effectuée, et le devoir sera organisé en deux parties. Voici le plan du commentaire : Introduction : RACINE et le XVIIème siècle Situer le passage dans l'œuvre Annonce du plan (deux axes) II) Développement Une passion dévorante : le trouble de l'esprit la violence de la passion les égarements de la jalousie La solitude de Phèdre coupable : l'opposition Phèdre / Oenone elle / eux la mort comme seul issue III) Conclusion : résumé du devoir ouverture Le commentaire rédigé : (Intro) C'est en 1677 que paraît Phèdre, dernière tragédie profane de RACINE, qui appartient au théâtre classique du XVIIème siècle. [...]
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