Etude d'ensemble des personnages mauvais, détestables, qui représentent tous les mauvais côtés de l'homme et qui s'opposent aux qualités d'âme des héros à qui ils veulent nuire dans La Chartreuse de Parme de Stendhal.
[...] Cet homme à l'âme vulgaire se désole de la vertu de sa fille qui l'empêche d'obtenir de l'avancement dans le monde grâce à un gendre qui pourrait le favoriser. pp 357). Ce vaniteux gouverneur est satisfait d'avoir Fabrice en son pouvoir (Chap. XV, p. 346). Il est destitué, renvoyé de Parme, par le prince Ranuce-Ernest V honnête homme et vraiment bon selon Mosca, p. 540), après la tentative d'empoisonnement de Fabrice par Rassi (chap. XXV, p. 584). [...]
[...] Fabrice et son père ne se ressemblent pas et ne s'entendent pas, bien sûr. (Fabrice est d'ailleurs certainement le fils du lieutenant Robert) Ascagne, fils aîné du baron, est aussi un espion au compte des Autrichiens. Il est aussi peu agréable que son père : Le frère aîné de Fabrice, le marchesino Ascagne, voulut se mettre des promenades de ces dames; mais sa tante jetait de l'eau sur ses cheveux poudrés, et avait tous les jours quelque nouvelle niche à lancer à sa gravité. [...]
[...] 323) Mais elle est exilée par le prince, à la demande de Gina (chap. XIV, p. 334). Elle continue ses manigances dans son château de Velleja (p. 342) : elle fait faire plusieurs fausses lettres de Gina (car elle avait gardé des lettres que celle-ci lui avait écrit) ; l'une, celle qui fixe un faux RV à Fabrice près de Castelnovo, sera la cause de l'arrestation du héros. Le chevalier Riscara, petit homme noir au physique et au moral (p. [...]
[...] Rassi a la passion d'être en conversation intime avec de grands personnages et de leur plaire par des bouffonneries. Ce personnage grotesque et dangereux reçoit des coups de pied et des gifles du prince, qui parfois le font pleurer de douleur mais il ne s'en formalise pas. Il est l'homme parfait à la cour : sans honneur et sans humeur (Chap. XIV, pp 339). Il cherche à empoisonner Fabrice (chap. XXIV & XXV) ; le prince Ernest brûle, pour le punir, sa patente de comte (chap. [...]
[...] ( ) Il triomphait dans les rôles où l'acteur doit paraître la figure blanchie avec de la farine et recevoir ou donner un nombre infini de coups de bâton (p. 211). Il tente de tuer Fabrice, par jalousie. Fabio Conti : gouverneur de la tour Farnèse, père de Clélia. C'est un sot, chef du parti libéral (avec la Raversi, p. 348) dit Mosca de lui mais en fait prétendu libéral p Il participe aux manigances de la Raversi et de Rassi, dans l'espoir de prendre la place de Mosca. [...]
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