Rapidité du récit :
- Phrases courtes.
- Brièveté de l'histoire.
Structure concise : schéma narratif :
- Situation initiale : "Il était une fois...", place brièvement les personnages.
- Premier événement : "Un jour...".
- Première péripétie : rencontre avec le loup (...)
[...] oui, dit le Petit Chaperon rouge, c'est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du Village. Eh bien, dit le Loup, je veux l'aller voir aussi ; je m'y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait. [...]
[...] Les personnages sont désignés par leur fonction ou leur situation : "Village", "Petit Chaperon rouge", "Bûcherons", "Forêt", "Loup", "Mère- grand", "ma Mère". Tout cela est caractéristique des contes de fées. Le vocabulaire est désuet : "Tire la chevillette, la bobinette cherra" (utilisation de termes démodés = mystère et merveilleux). Le Loup qui parle : "Il lui demanda . III) Personnages symboliques A. Inégalité des forces en présence Tout ce qui se rapporte au Petit Chaperon rouge est petit : "petites fleurs", "petit pot de beurre" (faible, fragile, naïve). [...]
[...] Perrault condamne l'irresponsabilité des parents : "sa mère en était folle, et sa grand-mère plus folle encore" : elles sont caractérisées par l'adjectif "folle". Des parents qui ne prennent pas leurs responsabilités : pas de mise en garde : "La pauvre enfant qui ne savait pas qu'il est dangereux de s'arrêter à écouter un Loup". Dans les contes de Perrault, les parents ont souvent le mauvais rôle. Conclusion : Les caractéristiques de ce conte permettent de comprendre pourquoi ce conte est devenu si célèbre. Cependant, est-ce un conte pour enfants ou adultes ? Quel degré de lecture convient ? [...]
[...] Le Petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup eut peur d'abord, mais croyant que sa Mère-grand était enrhumée, répondit : C'est votre fille le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie. Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra. Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. [...]
[...] Et en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et la mangea. MORALITÉ On voit ici que de jeunes enfants, Surtout de jeunes filles Belles, bien faites, et gentilles, Font très mal d'écouter toute sorte de gens, Et que ce n'est pas chose étrange, S'il en est tant que le Loup mange. Je dis le Loup, car tous les Loups Ne sont pas de la même sorte ; Il en est d'une humeur accorte, Sans bruit, sans fiel et sans courroux Qui privés, complaisants et doux, Suivent les jeunes Demoiselles Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ; Mais hélas ! [...]
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