Le bois :
- Enchanté : "ces ronces et ces épines s'écartèrent d'elles-mêmes pour le laisser passer" : personnification.
- Inquiétant : "grands arbres".
Le château :
- Élément récurrent des contes de fées.
- Les caractéristiques du château sont précédées de l'adjectif grand : "grande avenue" (...)
[...] Humour Aspect caricatural des personnages : Les Suisses : "nez bourgeonné et face vermeille des Suisses" : réputation des Suisses d'être de gros buveurs. Les gardes : "rangés en haie", "ronflant de leur mieux" : idées sur les gardes qui ne font jamais rien. Le Prince : Maladresse : "il s'approcha en tremblant", "se mit à genoux", "il était plus embarrassé", "discours mal rangés", "peu d'éloquence". Contraste avec la fierté du début. Il n'a en fait rien eu à faire : pas d'obstacles à vaincre (les ronces s'écartent d'elles-mêmes), il n'embrasse même pas la princesse pour la réveiller. [...]
[...] Il était plus embarrassé qu'elle, et l'on ne doit pas s'en étonner; elle avait eu le temps de songer à ce qu'elle aurait à lui dire, car il y a apparence (l'Histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables. Enfin il y avait quatre heures qu'ils se parlaient, et ils ne s'étaient pas encore dit la moitié des choses qu'ils avaient à se dire. Analyse : Un récit merveilleux pour les enfants A. Lieux merveilleux Le bois : Enchanté : "ces ronces et ces épines s'écartèrent d'elles-mêmes pour le laisser passer" : personnification. [...]
[...] Les caractéristiques du château sont précédées de l'adjectif grand : "grande avenue", "grande avant-cour", "grande cour". La chambre : "une chambre dorée" (hyperbole). B. Les personnages Ce sont les personnages caractéristiques des contes de fées : le Prince et la Princesse. Le Prince : Caractéristiques du prince : "jeune", "vaillant" : elles rappellent les contes médiévaux (typique du personnage parfait). Il est "amoureux" et "courageux" (il peut surmonter les obstacles pour aider la princesse). La Princesse : "le plus beau spectacle" (superlatif). Hyperbole de la beauté de la princesse. [...]
[...] "ronces qui s'écartent d'elles-mêmes" : personnification qui rend merveilleux. Évocation de la fée : "bonne fée" : personnage merveilleux. Le récit est concis, rapide et bien mené : succession de verbes d'action : "il passe", "il monte", "il entre", "il traverse", "il entre", "il vit" : plait aux enfants (pas d'ennui), qui s'identifient aux personnages. II) Un récit au second degré : implicite et humour A. Implicite "le plaisir des songes agréables" : connotation sexuelle. "quatre heures qu'ils se parlaient" : connotation sexuelle. [...]
[...] "on ne doit pas s'en étonner", "l'Histoire n'en dit pourtant rien" : interventions qui détruisent l'illusion romanesque des contes de fées. Ce second degré n'est pas perceptible par les enfants. Conclusion : Après cette analyse, on comprend que Perrault tente de mettre une distance entre le conte traditionnel et une histoire pour les adultes. Tout le récit est au second degré, destiné à faire rire les adultes mais, mais au premier degré, celui-ci se destine aux enfants. A travers ses morales, Perrault se moque de l'histoire : il donne une morale qu'il conseille de ne pas suivre. [...]
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