Commentaire composé très complet sur le Chapitre 8 de l'oeuvre de Georges Perec intitulée "W ou le souvenir d'enfance". Beaucoup d'écrivains éprouvent le besoin de se livrer, de faire un bilan ou encore de raconter une période de leur vie. Tel est le cas de Georges Perec qui décide d'écrire l'histoire de son enfance. Cependant, son oeuvre n'est pas qu'un simple récit autobiographique, elle est aussi composée d'une histoire fictionnelle qu'il a composé durant son adolescence. Ces deux récits sont indissociables. Georges Perec évoque ici les quelques souvenirs qu'il lui reste de ses parents.
[...] Ces notes nous indiquent que sa recherche de souvenir n'est pas nouvelle, mais aussi qu'elle n'est pas terminée puisqu'il ajoute des renseignements qu'il a récolté après la date de l'écriture des deux textes. L'auteur et donc à l'affût, à la quête d'un moindre détail. Il cherche avant tout à raconter son histoire le plus précisément possible aux lecteurs. Cette page est aussi marquée par le doute du narrateur. En effet, il n'a presque aucun repère temporel: "un soir" "du soir" 10). Il ne situe pas exactement les actions dans le temps. [...]
[...] On observe donc une évolution dans l'oeuvre de Georges Perec, il a désormais quelques souvenir même s'ils ne sont pas nombreux. L'auteur ne se souvient que de ses parents. D'abord, les répétitions du mot "mère" 2,9,14) et "père" nous apprennent le thème du passage. Il est intéressant de remarquer qu'à aucun moment le mot parent ne sera prononcé. Il y a donc une dissociation entre ses deux parents. Aussi, à la ligne vingt, l'auteur fait référence à deux récits: "les deux textes qui suivent". [...]
[...] Le passage qui nous intéresse ici est tiré de cette oeuvre W ou le souvenir d'enfance publié en 1975. Il est intéressant de noter que c'est un extrait du VIII ème chapitre et donc de la partie autobiographique. Dans cette page, Georges Perec évoque les quelques souvenirs qu'il lui reste de ses parents. D'abord, nous étudierons les souvenirs d'enfance de l'auteur puis, nous analyserons comment ce récit laisse percevoir le caractère d'un homme, ici Georges Perec. Dans son oeuvre autobiographique, Georges Perec nous raconte son enfance marquée par une absence de souvenir: "Je n'ai pas de souvenir d'enfance" chapitre 2). [...]
[...] Il ne reste pas qu'à l'auteur des souvenirs, mais aussi un héritage. D'abord, dès la première ligne, on apprend que l'auteur a conservé des objets donnés par ses parents: "possède" 1). Ce verbe conjugué au présent de l'indicatif et ayant pour valeur le présent de narration nous montre qu'il les possède toujours. Ces photos sont un véritable héritage. Aussi, on apprend à la ligne huit une autre possession: "cette clé ou pièce qu'il m'aurait donnée". Ce verbe est conjugué au conditionnel passé ce qui signifie que l'auteur ne l'a plus. [...]
[...] Georges Perec a quelques souvenirs de ses parents qui nous apprennent les deux traumatismes qu'il a subi durant son enfance. On n'a pas seulement des renseignements sur l'enfant. En effet, on apprend des traits de personnalité de l'auteur. C'est un homme cultivé, sincère et marqué par les doutes. Hamlet est cité dans cet ouvrage. Georges Perec n'est pas le seul à connaître Hamlet et à se resservir de certains passages pour son écriture, son art. En effet, on peut citer Eugène Delacroix qui a peint Hamlet et Horatio ou encore Domino Scarlatti qui a représenté à Rome en 1915, un concert sur le sujet: Hamlet. [...]
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