De Saint-Pierre évoque dans sa description une flore et une faune exotique et océanique, liées à l'atmosphère de l'Île Maurice, on note entre autres les cocos, le corail, les piments, l'alouette et la frégate. Il décrit le paysage de manière très poétique, comme on pourrait le trouver dans une pastorale, on voit dans ce sublime jardin : des capillaires rayonnant « en étoiles vertes », des gousses de piments « plus éclatantes que le corail »,... On ressent dans l'écriture de Bernardin de Saint-Pierre, les influences du mouvement Précieux et de la poésie galante du XVIIIème siècle (...)
[...] Nous avons vu que l'histoire des cocotiers, nous montre que l'amour de Paul et de Virginie était un coup du destin et que rien ne pouvait l'empêcher, cet amour était si fort que même leurs arbres s'enamouraient l'un de l'autre et unissaient leurs palmes. Puis nous avons remarqué le paradoxe qu'il y avait dans la description du jardin, nous nous sommes demandé si cette contradiction ne symbolisait pas le décalage qu'il peut y avoir entre la réalité et ce que voit un regard amoureux. Enfin nous pouvons dire que toute la description du jardin serait la métaphore de l'amour qui uni Paul et Virginie, le ton poétique symbolisant lui-même le langage amoureux. [...]
[...] Il décrit le paysage de manière très poétique, comme on pourrait le trouver dans une pastorale, on voit dans ce sublime jardin : des capillaires rayonnant en étoiles vertes des gousses de piments plus éclatantes que le corail On ressent dans l'écriture de Bernardin de Saint-Pierre, les influences du mouvement Précieux et de la poésie galante du XVIIIème siècle. La végétation est évoquée à travers des phrases de type complexe, c'est- à-dire contenant plusieurs verbes conjugués. Cela crée un effet de lenteur et de calme. On remarque que le narrateur utilise des verbes comme rayonnaient, flottaient, pendaient, exhalaient qui insiste sur le caractère quasi-aérien du passage. C'est-à-dire que de même que les scolopendres, tout le paysage semble flotter dans l'air. [...]
[...] Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre Introduction: Bernardin de Saint-Pierre dans Paul et Virginie mime par l'écriture un discours oral. Il écrit à l'incipit du roman qu'il rencontra sur l'île Maurice, un vieil habitant, qui lui conta la vie de deux familles vivant ensemble. Cet extrait est donc raconté par le vieil homme. Il décrit précisément la demeure que Paul et Virginie partageraient et plus particulièrement : le jardin. Dans les lignes 14 à 27, on remarque que le narrateur décrit de façon très précise la nature environnante. [...]
[...] Ensuite on nous dit que les arbres grandissent de la même manière que leur maître, on remarque la symétrie entre les arbres et les humains. Puis les cocos entrelacent leurs palmes, ce que l'on pourrait comparer à des mains, et ce qui symboliserait alors, l'amour des deux jeunes gens qui apparaît aux fils des années. La première phrase du texte annonce une description qui va suspendre le récit, on pourrait dire que de même que la description, le repos de Virginie est une sorte de parenthèse, c'est un souffle qui fait respirer l'air marin à Virginie, mais aussi aux lecteurs. [...]
[...] On suppose que cette description est censée apporter une certaine sérénité à celui qui la lit, de la même manière que la paix s'installe dans l'âme de ceux qui se repose dans le jardin. Les verbes utilisés donnant l'impression d'un flottement installent dans le décor du vent caressant le jardin, cette impression utilise les sensations tactiles et auditives. Ce jardin doit aussi attirer le lecteur par la présence de nombreuses fleurs, il est écrit que des herbes exhalaient le plus doux parfum la sensation olfactive est donc omniprésente dans la scène. [...]
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