Lecture analytique sur le poème « A Une Passante », de Baudelaire.
[...] Une sorte de monologue intérieur est introduite par le tiret au vers 9. Le poète nous livre alors une longue réflexion très intérieure. Ce qui est beau est fugace et ne peut pas durer fugitive beauté Baudelaire souffre de mélancolie. Son poème se termine sur un constat d'échec. Des exclamatives comme trop tard ! jamais peut-être ! (v.12) soulignent le destin tragique des êtres qui ne se rencontreront jamais dans la réalité. On en arrive alors à la question de l'impossible revoir : c'est le sommet du désespoir. [...]
[...] puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Suggestion du plan : La rencontre soudaine d'une femme II- La position du poète et sa frustration La rencontre soudaine d'une femme Le contexte de la rencontre Nous avons d'abord un tableau citadin, une scène de rue. [...]
[...] Le poète désespère d'une fatalité dans laquelle il n'est pas apte à lutter. CONCLUSION : La poésie est ici au service de la rencontre d'un instant. Nous avons pu mettre l'accent sur l'obsession du poète pour cette femme, ainsi que sa frustration, sa déception, provoquées par l'impossible liaison entre lui et la passante. Ce poème propose l'image d'une femme à la fois séductrice et destructrice ce qui engendre de part de Baudelaire une expression de sentiments violents poussés à leur paroxysme. [...]
[...] Le thème de la rencontre est appliqué à ce sonnet, nous avons donc le récit de la rencontre d'une femme belle et mystérieuse surgie du désordre de la ville. Lecture du poème : A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair . [...]
[...] L'adjectif fastueuse (v.3) renvoie au geste puis par glissement à l'ensemble de la personne. Tout n'est que compliment : jambe de statue elle est comparée à une œuvre d'art, et le poète insiste sur une beauté parfaite et sculpturale. Sa tenue vestimentaire est très élégante : le feston et l'ourlet puis grand deuil (v.2) indique qu'elle est vêtue de noir ce qui lui donne une allure digne d'une reine. II- La position du poète et sa frustration Le poète, lui est fasciné par cette apparition, il est en position de voyeur. [...]
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