Pascal, Pensées, Le roseau pensant

Résumé du document

Commentaire composé entièrement rédigé du texte de Pascal sur le "Roseau pensant" extrait des Pensées. L'explication prend la forme d'un plan détaillé en deux parties principales et comprend une introduction et une conclusion. Document très complet, idéal en tant que fiche de révision ou pour rédiger un commentaire composé sur le texte.

Extraits

[...] En un sens, nous pouvons dire que la conscience est al condition qui rend possible l'exercice de la pensée. Nature double de l'homme : Roseau pensant : Pascal nous a ainsi montré l'homme marchant entre deux abîmes: l'infiniment grand et l'infiniment petit. L'homme apparaît ainsi comme milieu entre rien et tout», perdu dans l'univers infini que nous dévoile la science. Cette dualité de l'homme peut être résumé dans l'oxymore Roseau pensant : le roseau symbolisant la misère alors que pensant évoque la grandeur de l'homme. [...]

[...] Les Pensées sont ce que l'on peut appeler les papiers d'un mort C'est donc sous forme de notes et de fragments, certains très courts comme des aides mémoires, d'autres plus construits que se présente son œuvre. Cet extrait est une bonne illustration de cette antithèse En effet, certains paragraphes sont assez longs et dotés d'une argumentation vaste et sont illustrés d'exemples. A l'inverse, d'autre fragment sont réduits à une phrase qui ne semble être que des notes. Ainsi, aucun ordre n'est apparent. Le troisième paragraphe semble compléter le premier. Le deuxième paragraphe, composé d'une seule phrase crée au contraire une rupture assez forte. [...]

[...] Pascal déroute ainsi le lecteur en empruntant la voie du cœur et la voie de la raison. On assiste à ce que l'on pourrait appeler à des paradoxes logiques. La pensée comme noblesse : A la ligne l'auteur écrit : Travaillons donc à bien penser Par cette phrase, Pascal investit sa pensée dans un discours personnel. Remarquons en effet que la première personne du singulier est utilisée de la ligne 9 à 13. Pascal incite de cette façon le lecteur à penser avec lui, à la manière de Montaigne dans ses Essais qui utilise la première personne du pluriel ainsi que des questions oratoires. [...]

[...] Il est par ailleurs comparé à la ligne 13 à un point En effet, l'homme n'est rien face a l'espace : l'univers engloutit L'homme n'est également rien face au temps. La chute Selon Pascal, la misère de l'homme prend origine dans le péché original. Rappelons que pour le Christianisme, l'homme est déchu. La misère de l'homme est par ailleurs d'autant plus grande selon Pascal que l'on garderait en nous le souvenir d'une autre nature (celle du jardin d'Eden). Nous remarquerons l'antithèse entre autrefois et aujourd'hui aux lignes 17 et 18 qui mettent en relief ceci. [...]

[...] Personne ne peut être indifférent à sa destinée. Or, sur ce point, croire ou ne pas croire n'est pas indifférent. Que faire? De deux choses l'une : soit vous pariez pour l'existence de Dieu, auquel cas vous devrez vivre conformément à sa loi, soit vous pariez contre. À chaque fois vous misez votre vie terrestre. Si Dieu existe : vous gagnez la vie éternelle dans un cas, la damnation dans l'autre. S'il n'existe pas, vous ne perdez qu'un bien fini : une vie de plaisirs impies. [...]