Pascal place l'origine des vanités dans le péché originel et ses conséquences, c'est-à-dire les « folies » auxquelles Dieu a soumis l'Homme. Pascal écrit que l'homme est « déchu d'une meilleure nature qui lui était propre autrefois ». Il fait ici référence au moment où l'Homme vivait en harmonie avec Dieu dans le jardin d'Eden et où il jouissait dans « son innocence, et de la vérité et de la félicité avec assurance ». Mais l'Homme a voulu s'affranchir de la tutelle de Dieu et a mangé la pomme, le fruit de la connaissance. Puis « l'ordre de Dieu qui pour la punition des hommes les asservis à ces folies » a fait de la condition humaine une condition misérable (...)
[...] Sa condition est aussi dérisoire dans le temps car vouée à la mort. Dans une métaphore théâtrale Pascal constate que le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste Elle est aussi caractérisée par son inconstance. L'homme n'est pas un individu au sens premier du terme puisqu'il est tiraillé par des pulsions contraire ; chez lui tout est un, tout est divers Lorsque Pascal parle de pulsions contraires il fait référence aux trois concupiscences, qui sont les folies auxquelles l'homme a été puni. [...]
[...] La première concupiscence est la libido dominandi le désir de domination qui pousse chaque homme à vouloir être supérieur aux autres. Pour le moraliste, le désir de domination est un danger pour la paix car la force que l'on obtient, elle s'obtient au détriment de celle d'un autre, c'est pourquoi il fait une analogie avec la tyrannie qui n'est autre que le désir de domination universel et hors de son ordre La seconde concupiscence est le libido sciendi c'est-à-dire le désir de connaissance. [...]
[...] Il se remet lui-même en cause et reconnaît s'être laissé aller au désir de connaissance dans le cadre de ses expériences scientifiques. Il cite également Montaigne et parle du sot projet qu'il a eu de se peindre dans les Essais car il a fait preuve d'orgueil et donc de désir de domination. En somme Pascal ne cherche pas à condamner les concupiscences car il sait qu'elles font partie intégrante de la nature humaine, mais il souhaite que les Hommes prennent conscience de leur vacuité et qu'ils se tournent vers des valeurs plus stables telles que les valeurs chrétiennes. [...]
[...] Dissertation de littérature : Quelles sont les réflexions de Pascal sur le thème des vanités ? Pascal place l'origine des vanités dans le péché originel et ses conséquences, c'est-à-dire les folies auxquelles Dieu a soumis l'Homme. Pascal écrit que l'homme est déchu d'une meilleure nature qui lui était propre autrefois Il fait ici référence au moment où l'Homme vivait en harmonie avec Dieu dans le jardin d'Eden et où il jouissait dans son innocence, et de la vérité et de la félicité avec assurance Mais l'Homme a voulu s'affranchir de la tutelle de Dieu et a mangé la pomme, le fruit de la connaissance. [...]
[...] Comme Pascal le constate, le point commun entre ces trois puissances c'est qu'elles ont pour fonction de cacher aux hommes la misère de leur condition et leur incapacité à parvenir au juste et au bien. Donc l'origine même des vanités est le péché originel, qui suivit de la punition divine a asservi les hommes aux trois puissances trompeuses. Ce sont elles qui jugent et souvent mal, de la valeur des choses et qui donnent de l'importance à ce qui n'en mérite pas, c'est-à-dire aux vanités. La première des vanités n'est autre que la condition humaine qui est misérable, d'autant plus misérable que l'homme est entièrement guidé par les trois concupiscences. [...]
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