Les Pensées de Pascal sont une oeuvre posthume publiée en 1669, sept ans après la mort de l'auteur. L'oeuvre rassemble des fragments, notes de Pascal alors qu'il avait pour projet d'écrire une apologie de la religion. Les Pensées peuvent paraître obscures et ne peuvent se lire comme un roman. En effet, il existe des codes et tout un contexte qui permet de lire l'oeuvre.
Tout d'abord il faut remarquer que les fragments suivent un certain ordre, ensuite, ils apparaissent sous diverses formes. Et enfin, il faut parfois faire des liens pour pouvoir les comprendre (...)
[...] Cette caractéristique montre le lien privilégié qu'entretient Pascal avec la religion chrétienne. Ainsi dans le fragment 121, S'il se vante je l'abaisse / S'il s'abaisse, je le vante / et le contredit toujours / jusqu'à ce qu'il comprenne / qu'il est un monstre incompréhensible on ne sait qui parle réellement. Dieu ? Pascal ? Parfois même, les fragments prennent l'apparence de dialogues aux émetteur et récepteur inconnus. Là encore, on ne sait qui parle comme au fragment 47 : Pourquoi me tuez-vous ? [...]
[...] On peut comprendre la difficulté de lire une œuvre aussi discontinue que sont les Pensées de Pascal. La chose étant encore moins évidente dès lors que ce n'est pas une œuvre à proprement parler, seulement des notes rassemblées tant bien que mal par une tierce personne et non pas par l'auteur lui-même. De plus, comme dit en introduction, Pascal souhaitait écrire l'apologie de la religion chrétienne mais il ne savait pas quelle forme lui donner, donc a essayé plusieurs formes littéraires parsemées dans les Pensées. [...]
[...] Les formes que prennent les fragments sont très diverses et variées. Certains, seulement des titres ou des mots-clés sont dans leur forme la plus synthétisée comme le fragment 42 Vanité / La cause et les effets de l'amour / Cléopâtre Ceux-ci sont relativement difficiles à comprendre car complètement compressés. D'autres sont des phrases nominales sibyllines, elles aussi compressées et difficile à comprendre vues de l'extérieur. On peut imaginer que tous deux en y ajoutant les énoncés brefs fonctionnent comme des penses bêtes pour Pascal. [...]
[...] Par moraliste, il faut entendre celui qui étudie les mœurs de son époque. Ces maximes sont le résultat d'observations menées par Pascal sur les gens de sont temps, et souvent, elles révèlent des incompréhensions ou des incohérences de la société. Ainsi dans le fragment 28, il dénonce la monarchie à caractère héréditaire : On ne choisit pas pour gouverner un vaisseau celui des voyageurs qui est de la meilleure maison. On trouve aussi des fragments développés en quelques paragraphes voire même très développés en plusieurs pages. [...]
[...] Les Pensées, Blaise Pascal Comment lire les Pensées ? Les Pensées de Pascal sont une œuvre posthume publiée en 1669, sept ans après la mort de l'auteur. L'œuvre rassemble des fragments, notes de Pascal alors qu'il avait pour projet d'écrire une apologie de la religion. Les Pensées peuvent paraître obscures et ne peuvent se lire comme un roman. En effet, il existe des codes et tout un contexte qui permet de lire l'œuvre. Tout d'abord il faut remarquer que les fragments suivent un certain ordre, ensuite, ils apparaissent sous diverses formes. [...]
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