L'observation
- Des lignes 1 à 3 : "considérer" : observation des faits.
- L'énumération : la complexité du problème, le champ d'application du divertissement.
- Le terme binaire "dans la cours dans la guerre" ajouté au terme tertiaire "de querelles, de passions, d'entreprises" soulignent la multiplicité des lieux, du temps où règne l'agitation.
- (...)
[...] - "j'ai dit souvent" introduction de l'explication et répond à "quand je m'y suis mis". - "quelque fois" (ligne "souvent" (ligne sa découverte vient de plusieurs observations. - "une seule chose" stabilité, permanence. - "demeurer chez soi avec plaisir" (lignes 5 et but à atteindre. - "la mer" (ligne "la ville" (ligne indicateurs de lieux impossibilité de stabilité. A partir de la ligne "Mais quand" annonce un approfondissement, un explicitement de la démarche adoptée : - "raison", "cause" (ligne termes renvoyant à la logique du raisonnement. [...]
[...] de sorte qu'il est sans ce qu'on appelle divertissement, le voilà malheureux et plus malheureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit. [ . ] Ce n'est pas cet usage mol et paisible et qui nous laisse penser à notre malheureuse condition qu'on recherche ni les dangers de la guerre ni la peine des emplois, mais c'est le tracas qui nous détourne d'y penser et nous divertit. Raison pourquoi on aime mieux la chasse que la prise. [...]
[...] II) L'analyse du divertissement s'inscrit dans une conception d'un homme faible et misérable. - Le malheur est omniprésent : le substantif "malheureux", l'adjectif "malheureux"/"malheureuse", les synonymes "misérables", "chagrin", "tristesse". - Seul Dieu peut apporter consolation, l'homme est vulnérable, il est faible car il est soumis à la mort (ligne 11) : la condition humaine est tragique. - Menacer ses propres angoisses (lignes 1 et 2). - Pour se révolter contre le caractère vulnérable et faible de sa considération l'homme recherche le bonheur. - L'agitation et le divertissement quêtes illusoires du bonheur. [...]
[...] Texte étudié : Quand je m'y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s'exposent dans la Cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j'ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. [ . ] Quelque condition qu'on se figure, où l'on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde. Et cependant, qu'on s'en imagine accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher. S'il est sans divertissement et qu'on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu'il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point. [...]
[...] il n'en faut pas d'avantage". - La royauté : "le plus beau poste du monde" condition qui est enviable. - L'exemple de la royauté est un exemple qui conviendra à tous. Le roi est soumis à l'inquiétude, lorsque le malheur s'abat sur lui lignes 19-21, verbe "menacer", "révolte", "mort", "maladie". - A partir de la ligne 21 conclut l'exemple de la royauté : Pascal oppose le roi et les sujets, ce qui fait le bonheur ce n'est pas le bonheur, ni les pouvoirs mais le divertissement l'illusion du bonheur. [...]
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