L’érudit, Ludwig DEUTSCH, tableau, invention d'une histoire, lettre d'amour
« Cher Hassan »,
Il s'attendait à recevoir cette missive. Un siège confortable, une position détendue seraient nécessaires car la lire serait éprouvant.
« Trop d'éloignement. Trop de manque dû à ton départ. »
Il avait été contraint de laisser derrière lui sa chère et tendre.
« La douleur causée par ta décision m'obsède. »
Elle ne se rendait sûrement pas compte d'à quel point sa douleur était partagée.
« Ta décision d'aller habiter dans ce palais plutôt que de rester à mes côtés me fit l'effet d'un coup de poignard assené dans le dos. »
[...] L'érudit Sujet : A partir du tableau, L'érudit peint par Ludwig DEUTSCH, inventez une histoire. Cher Hassan Il s'attendait à recevoir cette missive. Un siège confortable, une position détendue seraient nécessaires car la lire serait éprouvant. Trop d'éloignement. Trop de manque dû à ton départ. Il avait été contraint de laisser derrière lui sa chère et tendre. La douleur causée par ta décision m'obsède. Elle ne se rendait sûrement pas compte d'à quel point sa douleur était partagée. Ta décision d'aller habiter dans ce palais plutôt que de rester à mes côtés me fit l'effet d'un coup de poignard assené dans le dos. [...]
[...] Le sultan fut intraitable et envoya son fils dans ce palais. Hassan fut donc condamné à partir loin de l'être aimé sans aucune chance de la revoir puisque n'ayant pas eu le temps de la prévenir, il ne put lui indiquer la ville dans laquelle il se trouvait emprisonné. Hassan décida donc de se procurer de quoi envoyer une lettre pour regagner la confiance de Sarah. Cette confiance qui lui était si précieuse et dont il ne saurait supporter la trahir. [...]
[...] Le mot requête est mal choisi, ce dont sa famille lui avait fait part, il l'appellerait plutôt une trahison. Cette lettre est ma dernière. Malgré tout, je t'ai aimé. Adieu. Il comprenait qu'elle puisse lui en vouloir, on ne lui avait pas laissé assez de temps pour qu'il lui dise au revoir et lui expliquer que sa famille avait changé d'avis, en particulier la personne qui lui avait promis de le soutenir dans le conflit entre Hassan et son père lorsque ce dernier aurait appris son amour pour Sarah. [...]
[...] Quels intérêts la vie pourrait-elle avoir sans la présence de Sarah, sans sa chaleur corporelle ? Aucun. Ceci est la seule réponse qui s'imposa dans l'esprit d'Hassan. Son regard se posa sur le foulard accroché au baldaquin. A cette vision, des effluves de jasmin lui parvinrent aux narines. Cette même odeur qui l'avait accompagnée lors d'une des rares fois où ils avaient pu se voir sans avoir à se cacher. C'était au marché de la grande place, devant la porte du palais. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture