Charles Vildrac, de son vrai nom Charles Messager, est né à Paris en 1882. En 1906, il fonde le groupe de l'Abbaye, réuni par l'amitié et la poésie. Ainsi naît "l'unanimisme", dont Jules Romains devait écrire deux ans plus tard le manifeste. La première pièce de théâtre de Vildrac, Le Paquebot Tenacity, eut, en 1920, un grand succès et reste la plus connue de ses oeuvres pour adultes. Dans ses oeuvres il évoque un monde habité de déracinés incapables d'aller jusqu'au bout de leur rêve (...)
[...] - Sous ma lampe parcimonieuse une personnification de la lampe faible comme un homme très avare. - J'appelle en moi tes vrais visages, J'arrache ton masque de fer ; la présence du Je du locuteur affirme l'existence du poète, il souffre, et en même temps il ne peut pas se resigner. - J'arrache ton masque de fer c'est une marque de la liberté et de la résistance. Le poète ve arracher le masque de fer, il fait allusion au fameux personnage historique qui vivait au XVIIe siècle. [...]
[...] - Renaîtra la vaste flambée ; une inversion pour expliquer la force de la résistance et du mouvement de la libération des Français. IV. Conclusion Dans ce poème, Charles Vildrac s'engage pour faire de la poésie une arme. Il est maître de son art. Son poème a un style simple et clair. Il défend la vie, l'amour et la liberté en encourageant les Français à briser l'ennemi. Il a une voix familière, n'ayant rien de déclamatoire. Le ton simple de poète exprime la charge émotionnelle que le poète communique au lecteur. [...]
[...] Charles Vildrac Paris I. L'Introduction Charles Vildrac, de son vrai nom Charles Messager, est né à Paris en 1882. En 1906, il fonde le groupe de l'Abbaye, réuni par l'amitié et la poésie. Ainsi naît l'unanimisme dont Jules Romains devait écrire deux ans plus tard le manifeste. La première pièce de théâtre de Vildrac, Le Paquebot Tenacity, eut, en 1920, un grand succès et reste la plus connue de ses oeuvres pour adultes. Dans ses œuvres il évoque un monde habité de déracinés incapables d'aller jusqu'au bout de leur rêve. [...]
[...] Dans la deuxième strophe, les habitants de Paris sont tristes. Ils pleurent sur leur ville aimée qui commence à s'agoniser devant les coups des Allemands. Tous ses habitants, soit présents, soit lointains, souhaitent de libérer leur ville. - «Tes fils te pleurent une personnification de Paris comme une mère. - «Tes fils te pleurent une anaphore qui renforce la tristesse des Français sur leur ville. - Présent et lointain évadé-captif Tu n'es plus ici tu n'es pas ailleurs ; des antithèses qui donnent beaucoup d'importance dans la relation entre Paris et ses habitants. [...]
[...] - Et que l'on charge d'immondices métaphore qui montre l'ennemi comme des ordures. - Dont on a dispersé les brandons pavoisés «Dont on a piétiné les flammèches furtives des vers alexandrins, la césure vient après la sixième syllabe pour insister la violence de l'ennemi. - Alors, sa dernière étincelle Crépite et meurt au ras du sol ; c'est une personnification du feu qui meurt au ras du sol et perd son souffle ardent. - souffle ardent puante fumée ; une antithèse pour montrer que l'ordure de Paris n'arrive pas à résister à la cruauté de l'ennemi. [...]
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