Commentaire composé du texte Paris d'Aragon. Ce poème traite de la guerre et prédit un avenir victorieux pour la ville de Paris alors que, au moment de l'écriture, la guerre n'est pas encore terminée.
[...] Il y a aussi l'hyperbole "rien n'est si pur" au vers 12. Aragon nous fait part de ses sentiments, avec le champ lexical de l'émotion : "battre le coeur" (vers16), "ce cri" (vers "rire", "pleurer" (vers 17). Dans les deux derniers quintils, les rimes sont croisées et riches comme on peut le constater : "poudre" et "foudre" ainsi que "coeur" et "vainqueur". En connaissant l'Histoire, on peut dire que l'auteur s'avance dans certaines choses, en voyant son peuple vainqueur et en voyant "Paris libéré" (vers 20). [...]
[...] Commentaire du texte "Paris" d'Aragon Aragon est un poète surréaliste engagé du XX ème siècle. Il proteste contre la barbarie de la guerre et plus particulièrement lors de la Seconde Guerre mondiale. Il écrit pour la liberté en s'appuyant sur le rêve et l'inconscient. Les poètes surréalistes utilisent beaucoup de métaphores et de comparaisons avec la nature notamment. Le poème "Paris", issu de l'oeuvre La Diane française a été écrit en 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale. C'est un poème constitué de quatre quintils et de décasyllabes. [...]
[...] Cette partie a montré qu'Aragon fait un appel à la liberté pour le peuple de Paris. Il tente ainsi de changer le cours de la guerre, d'accélérer le dénouement. Donc l'auteur se plaint de la guerre en mettant en valeur Paris, qui subit. Aussi, il lance un appel à la liberté par différents procédés de style. On peut rapprocher ce texte de celui d'Eluard les armes de la douleur, écrit la même année de dénonçant le même événement : la Seconde Guerre mondiale. [...]
[...] La mention du cimetière du Père-Lachaise peut être une allusion au nombre de morts que la guerre a faits dans la ville : "jusqu'au Père-Lachaise" (vers 8). Mais malgré ce décor de guerre, la ville de Paris semble être forte et il y a de l'espoir. De nombreuses antithèses le montrent entre "bon" et "orage" (vers "clair" et "nuit" (vers "air" et "alcool" (vers "malheur" et "courage" (vers 3). Aussi, "les chansons" (vers montrent que le peuple est fort et espère gagner la guerre et qu'ainsi elle cesse. [...]
[...] Tout d'abord, le style d'écriture d'Aragon laisse entendre cet appel, cette revendication de la liberté. En effet, ce poème est dénué de ponctuation, ce qui est typique des poètes surréalistes. Dans les deux derniers quintils, il y a sept anaphores : "rien" aux vers et 15 et "rien" vers et 19. Cela créer un effet de liberté du fait de ce mot qui ne laisse rien suggérer d'autre. L'intensif met en valeur Paris. Le poète s'approprie la ville avec le possessif "mon" au vers 14 ainsi que le "peuple" au vers 18. [...]
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