Fiche de lecture de l'ouvrage Paix et guerre au Moyen-Orient - Henry Laurens
L?Orient arabe appartient à la zone qu?on n?appelle pas encore le 1/3 monde. La constitution de l?état moderne
se fait par le renforcement des villes de l?intérieur, les classes moyennes comme base sociale, et une action nationaliste qui unit les classes pour la libération nationale (médiation de la jeunesse). Il existe une volonté de résistance à la pénétration et aux ingérences occidentales.
[...] La situation est modifiée quand la question palestinienne revient à l‘ordre du jour. La réapparition de la question palestinienne et des personnalités régionales. La question palestinienne dans cette période tourne autour du sort de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, et elle augmente la discorde entre les états arabes. La question du détournement des eaux du Jourdain par Israël se pose de nouveau. La Palestine dispose nouvel encadrement politique dans les anciens milieux étudiants des années 1950 : Yasser Arafat fonde à la fin des années 1950 le Mouvement de libération de la Palestine (Fath). [...]
[...] Les projets de Pérès sont vastes : la paix doit déboucher sur la constitution espace économique unifié au Moyen-Orient, sur le modèle européen. Les ambitions de Rabin sont plus pragmatiques et plus terre à terre : il faut séparer les peuples tout en défendant les intérêts matériels israéliens. Arafat de son côté, reprend la première place sur la scène politique. Ces trois hommes appartiennent à la même génération et il est clair qu‘ils veulent terminer leur vie en bâtisseurs de paix Dans le processus d‘Oslo, la seule vraie nouveauté est que c‘est l‘OLP qui parle au nom des palestiniens. [...]
[...] Ces événements marquent l‘entrée en scène de forces politiques non parlementaires : les nationalistes islamistes, les frères musulmans et ou la jeunesse wafdiste. Mais la Grande-Bretagne refuse d‘évacuer le territoire et l‘Egypte se plaint auprès de l‘ONU. Le ressentiment contre les britanniques s‘accentue. Avec l‘exacerbation du problème palestinien, un nouveau motif de tension apparaît. Après le soutien mesuré du gouvernement de Nukrashi aux palestiniens, Farouk prend la décision finale et inattendue d‘entrer en guerre contre la Palestine le 15 mai 1948. C‘est un échec auquel s‘ajoute en plus l‘humiliation d‘avoir été aidé par les britanniques. [...]
[...] La solidarité militaire pas joué sur le plan militaire, mais les égyptiens ne l‘ont pas demandé. L‘opinion publique arabe a soutenu Nasser. La question franco-britannique est rapidement réglée, mais les israéliens occupent la bande de Gaza et le Sinaï. L‘ONU les oblige a évacuer, ce qu‘ils font finalement. IV/ le maintien des pays arabes révolutions arabes et guerre froide Pour la première fois, avec la doctrine Eisenhower, les USA affirment leur volonté de remplacer leurs alliés européens dans le Moyen-Orient. [...]
[...] L‘émigration juive en provenance d‘union soviétique sonne le signal d‘alarme au Moyen-Orient. Il permet en effet de rétablir le rapport démographique favorable à Israël. D‘autre part, la Jordanie s‘éloigne du système américain. Saddam Hussein qui perçoit tous les changements en cours veut faire jouer un grand rôle à son pays dans la région, mais il se heurte à la politique américaine. Ses progrès techniques sont énormes, ce qui inquiète Israël qui prévient Washington. Les relations entre les deux pays se détériorent. [...]
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