En effet, la typographie des deux extraits diverge. Bien que l'histoire racontée reste la même : le poète Orphée subit la douloureuse perte de Eurydice, son épouse qui fut mordue par un serpent. Effondré, Orphée descend aux enfers pour implorer les dieux de laisser Eurydice revenir du monde des morts. Touchés par la beauté de ses chants, les dieux acceptent la requête d'Orphée en accordant à ...
[...] Cette histoire est racontée par Ovide dans les dix épisodes du livre X et le premier épisode du livre XI, Virgile quant à lui relate le mythe en un seul épisode. Cependant, si la typographie des textes diverge, il en est de même pour la narration. Effectivement, le récit relaté par Virgile est écrit au passé ce qui établit le mythe en tant que constat, contrairement à Ovide, qui écrit le mythe d'Orphée au présent, ce qui actualise l'histoire, laissant au lecteur une réflexion sur la nature de l'homme. [...]
[...] Nous étudierons sous deux aspects la comparaison qui peut s'établir entre les deux mythes, à savoir la trame narrative et la représentation picturale qui nous en est donnée. A travers les représentations du mythe d'Orphée, deux trames narratives se dégagent. Nous étudierons la typographie des extraits ainsi que la narration. En effet, la typographie des deux extraits diverge. Bien que l'histoire racontée reste la même : le poète Orphée subit la douloureuse perte de Eurydice , son épouse qui fut mordue par un serpent. Effondré, Orphée descend aux enfers pour implorer les dieux de laisser Eurydice revenir du monde des morts. [...]
[...] La représentation picturale du mythe d'Orphée à travers les deux extraits sera étudiée sous trois angles différents : l'annonce de la fatalité, l'attitude des personnages ainsi que la description du meurtre d'Orphée par Ovide et Virgile. Pour Virgile, le mythe ne se concentre pas immédiatement sur le personnage d'Orphée. En effet chez Ovide, il est introduit par Hyménée qui déjà annonce la fin funeste des deux amants, il place ainsi le lecteur en position omnisciente, sachant avant Orphée lui-même, sa propre fin. [...]
[...] De plus, Orphée se voit exprimé chez Ovide le fait de reporter son amour sur les jeunes garçons, contrairement à Virgile , où le poète n'exprime aucune rancune. Le meurtre d'Orphée est décrit d'une façon longue (soixante-six vers) par Ovide en insistant sur la violence dont les Ménades font preuve à son égard, les Ménades, hors d'elles-mêmes, s'en sont emparées ; elles ont mis en pièces les bœufs aux cornes menaçantes les membres de la victime sont dispersés ça et là Virgile quant à lui, décrit la mort d'Orphée en trois lignes qui ont moins d'impact sur le lecteur . [...]
[...] Par conséquent, dans ces deux extraits, Virgile et Ovide nous offrent deux versions du mythe d'Orphée qui leur sont caractéristique, bien qu'ayant quelques similitudes. Ovide insistant plus sur la beauté et la multiplicité des genres littéraires. Ces deux versions ne sont pourtant pas les deux seules qui existent. Effectivement, ce mythe a fait suscité de multiples réécritures au travers des siècles. On en retrouve aussi dans les domaines de la peinture, de la sculpture et opéras. Chacun s'appropriant sa propre vision. [...]
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