Sujet de synthèse sur la justice dans les oeuvres romanesques de George Orwell, "1984" et de Franz Kafka, "Le Procès". Etude réalisée à travers une explication avec une problématique et un plan détaillé. Document utile dans le cadre d'une étude comparée de ces deux auteurs.
[...] Dans 1984, l'aveu n'est pas un enjeu : Winston doit reconnaître sincèrement qu'il a commis un crime. sanction qui se situe bien à la fin des 2 romans et qui intervient un peu comme une surprise. Winston est laissé vivant alors qu'il s'attend à être exécuté contrairement à K. la Justice est le lieu d'un profond décalage entre apparence et réalité. II/ L'arbitraire pour la loi : la justice injustice loi cachée, loi absente Il y a un point commun entre les 2 œuvres : la loi transgressée par les accusés n'est pas donnée. [...]
[...] Est-ce que la loi existe et est absente ou bien est-elle absente ? une machine arbitraire Pas de qualification du délit mais énoncé d'une loi. La loi est juste parce qu'elle est nécessaire, elle ne peut pas se tromper. La loi ne fait aucun doute, arrestation de K justifiée notamment par l'huissier et l'oncle de K. = être accusé c'est être coupable Nécessité de la culpabilité que l'on retrouve dans 1984 avec Parsons qui dit biensûr je suis coupable = il se reconnaît coupable. [...]
[...] La justice est une institution pauvre : principe de contamination assumé par le pouvoir. Division des collègues qui se méfient les uns des autres et division des couples qui sont uniquement liés à la reproduction. Là non plus rien ne distingue le personnel de la justice. -Confusion des pouvoirs : En principe, institution très hiérarchisée mais ici soupçon de corruption généralisée qui aboutit également à une abolition de la hiérarchie. Ex : K à plus intérêt à contacter des maillons plus bas de la chaîne (comme le peintre Titorelli ) car ils ont plus de pouvoirs = la hiérarchie est abolie dans les faits. [...]
[...] La justice dans 1984 de G. Orwell et dans Le Procès de Kafka En quoi la représentation du système judiciaire montre-t-elle un système d'injustice ? Le Procès de Kafka et 1984 de G. Orwell romans qui ont marqué le 20ème siècle par leur incarnation de 2 mythes de la condition humaine moderne sous son angle le plus cauchemardesque. Joseph K. est confronté à l'absurdité de sa situation et au cauchemar bureaucratique de la justice, et Winston Smith qui vit dans une société sous surveillance constante où aucune liberté individuelle n'est possible. [...]
[...] La mansarde du peintre Titorelli qui est un bureau de la justice L'aumônier de la prison que l'on retrouve dans la cathédrale. On assiste à la métamorphose globale de l'espace familier de K à partir du moment où il est arrêté. La justice est toujours présente dans des espaces secondaires alors que dans 1984, tout l'espace devient dépendant de la Justice, avec les caméras et les micros). Tout l'univers romanesque devient une machine à trouver des coupables. le personnel de la Justice Le Procès : personnel omniprésent mais relativement invisible. [...]
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