Blaise Pascal est né en Auvergne en 1621 mais part ensuite vivre à Paris avec sa famille, récemment anoblie (petite noblesse de robe). Pascal perd sa mère à l'âge de trois ans. De ce fait, il sera élevé par son père extrêmement cultivé et soucieux de l'éducation de ses enfants. À partir de 1640, son père est confronté à des émeutes qui marquent Pascal. C'est tout jeune qu'il commence ses travaux de physique et de mathématique. Ce qui est frappant dans sa vie est le lien constant entre science et religion (...)
[...] En 1639, alors qu'il n'a que seize ans, Pascal rédige un traité sur les coniques qui impressionera beaucoup Descartes. En 1641, il invente la toute première machine à calculer. Entre 1646 et 1648, Pascal s'intéresse aux expériences sur le vide de Torricelli. Par toutes sortes d'expériences, il va réussir à prouver l'existence du vide dans la nature et contredit alors la tradition scholastique selon laquelle la nature a horreur du vide. À partir d'expériences physiques sur le mercure au sommet du Puy de Dômes, Pascal constate la présence du vide. [...]
[...] L'histoire du manuscrit explique l'état du texte et l'état des fragments qui présentent différents stades d'écriture. Certains sont pratiquement à l'état de rédaction définitive (fragment 41 ou 126) tandis que d'autres ne sont que des ébauches que Pascal aurait développées. [...]
[...] Quelques années plus tard, Gallilée parvient à démontrer l'hypothèse de Copernic grâce à la lunette astronomique et l'inquisition lui intente un procès. Il est donc obligé d'abdiquer pour ne pas être brûlé vif, d'où sa formule célèbre et pourtant elles tournent Pourtant la science progresse, tout comme les techniques : on invente la lunette astronomique, puis le microscope ou encore le baromètre. Mais plus la science avance, plus les dogmes religieux sont mis en question. Finalement, seul Pascal concilie science et religion. II. Pascal, un esprit scientifique A. Un esprit empirique Très tôt, Pascal retrouve les principes de la géométrie euclidienne. [...]
[...] Dans un cas on gagne tout et dans l'autre on ne perd rien. Pascal pratique l'art d'instruire et de divertir dans son oeuvre, ce qui est la règle des classiques et des honnêtes hommes Les sceptiques Pascal les appelle aussi les pyrrhonniens. L'usage de leur raison les conduit à douter de tout et Pascal affirme que cela ne mène à rien. Toutefois, les révolutions scientifiques du XVIIème siècle remettent en question toutes les certitudes et favorisent le scepticisme. (voir fragments et 122) 3. [...]
[...] À partir de 1640, son père est confronté à des émeutes qui marquent Pascal. C'est tout jeune qu'il commence ses travaux de physique et de mathématique. Ce qui est frappant dans sa vie est le lien constant entre science et religion. I. Les relations entre la science et le religion au XVIIème siècle L'alliance entre la science et la religion est étonnante car à cette époque, elles sont en conflit : en effet, la science se développe et progresse contre l'autorité papale. [...]
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