Dans sa première réplique commençant par "Holà ! Quelqu'un !", Marianne joue la provocation. Suite à sa dispute avec son mari Claudio qui lui reproche de discuter avec Octave qu'il pense être son amant, Marianne veut le mettre au défi. Elle demande au domestique de lui faire venir Octave.
Le deuxième paragraphe de la réplique utilise une ponctuation marquée pour illustrer un certain dynamisme. En effet sont utilisés de nombreux points d'exclamation qui montrent l'indignation de Marianne suite aux menaces de violence de son mari. Musset nous dévoile ici le caractère capricieux de Marianne (...)
[...] On peut voir des métaphores comme : "ne fermez pas votre cœur au premier éclair qui l'ait peut-être traversé" ; "Ce moment précieux va s'évanouir" dans le but d'enrichir la phrase en procédés stylistiques qui prennent l'ampleur d'une dimension poétique pour le lecteur. Enfin "Le bonheur d'un homme en dépend" montre à Marianne que pèse sur elle sur responsabilité importante. Octave la responsabilise pour qu'elle soit en quelque sorte un bouc-émissaire du malheur de Coelio engendré par cet amour refusé qui l'obsède. De "Pourquoi" à "profitera" on remarque un soudain retournement de situation. En effet Marianne qui fût précédemment intéressée par Coelio refuse soudain de le prendre comme amant. Cela illustre le choix du mot "caprice" qui qualifie la jeune femme. [...]
[...] Lecture analytique MUSSET, Les caprices de Marianne de "Holà ! quelqu'un à "Coelio qui en profitera" Dans un passage de la pièce de théâtre d'Alfred de MUSSET intitulée les caprices de Marianne parue en 1851, le lecteur passe d'une dispute avec le mari de Marianne Claudio à un entretien avec Octave, l'ami dévoué de Coelio qui veut lui faire conquérir la belle Marianne. Dans sa première réplique commençant par "Holà ! Quelqu'un Marianne joue la provocation. Suite à sa dispute avec son mari Claudio qui lui reproche de discuter avec Octave qu'il pense être son amant, Marianne veut le mettre au défi. [...]
[...] Ceci étant, Octave favorise la ruse puisque Marianne a décidé de lui laisser le choix de l'amant qu'elle prendra. "Ce sera pourtant Coelio qui en profitera" dit-il afin de montrer que Marianne échouera dans son propre caprice au profit de son ami Coelio, avant de sortir à son tour, comme l'indique la didascalie "il sort". Ainsi ce texte de l'entretien entre les deux principaux personnages de la pièce ressemble-t-il à l'œuvre entière entre une argumentation riche en vocabulaire et en procédés stylistiques, et un caprice tenace et incohérent illustrant le comique de caractère. [...]
[...] En effet son union arrangée avec le riche magistrat ne pourrait- être contesté par la mère de Marianne, qui, bien sûr, l'approuve. Toujours dans cette première réplique, les didascalies "Elle renverse les chaises" témoignent de la colère de Marianne. Depuis l'entrée d'Octave jusqu'à "contraire", nous avons là trois répliques assez courtes qui montrent que Marianne refuse de s'entêter dans son mensonge en amenant directement le sujet, c'est-à-dire la raison pour laquelle elle a convoqué Octave. Cependant, dans sa première réplique, Octave n'hésite pas à remarquer l'état des lieux dans sa phrase : "Toutes les chaises sont les quatre fers en l'air". [...]
[...] De "Je veux" à "inspirer", le dialogue entre Marianne et Octave est ponctué de longues répliques. La ponctuation utilisée fait apparaître de nombreux tirets qui montrent au lecteur l'indécision de Marianne dans son discours. Ainsi, la jeune fille est hésitante et ne comprend pas vraiment ce qu'elle désire en réalité. Cette même ponctuation prouve que la colère de Marianne prend le dessus sur ses valeurs plutôt "religieuses" qui lui indiquent de ne point déplaire au mari une fois sorti du couvent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture