La nuit Vénitienne, Alfred de Musset, Florence, Lorenzaccio, théâtralisation
Après une mésaventure lors de la présentation d'une de ses pièces intitulée La nuit Vénitienne, dégouté Alfred de Musset refusera pour le restant de sa vie de présenter ses pièces au public et n'écrira que des œuvres théâtrales pour qu'ils soient lus et non joués. Ceci est l'un des caractères les plus intéressants et inédits des pièces de Musset. Car, dans son volume intitulé Un spectacle dans un fauteuil, toutes ses pièces seront écrites de la même manière. Son œuvre Lorenzaccio apparait pour la première fois en 1834. C'est une œuvre qui s'inscrit dans le mouvement littéraire romantique où l'on fait la rencontre de la famille des Médicis, qui sont au pouvoir à Florence ainsi qu'une grande majorité des personnages. Dans cette œuvre, la ville de Florence est très présente du début à la fin et agit comme une ville-personnage. On voit, et l'on apprend au fur et à mesure les différentes relations qu'entretiennent les personnages de l'histoire de Florence et comment ils font pour changer l'ordre des choses.
[...] Il aime sa ville mais reste tout de même assez pacifique. Etant donné que la vie à Florence se dégrade, Philippe n'est pas le seul à essayer de changer les choses. Malgré le fait qu'il soit débauché, Lorenzo essaye aussi de se retrouver et de retrouver et sauver la cité qu'il connaissait avant, il le fait tout en tuant le Duc, ce qui est plutôt compréhensible vu que Florence devient une ville de débauche lors de l'élection au trône a été remis au Duc. [...]
[...] Cette ville-personnage n'est donc plus ce qu'elle était avant et se perd de plus en plus dans la tyrannie, mais est-ce que son passée aurait quelque chose avoir ces changements ? Effectivement, Florence, cette ville-personnage est le lieu essentiel et principale de l'œuvre car quasiment toutes les scènes sont mises en place à Florence dans presque tous les endroits que ça soit dans la chambre de Lorenzo, soit dans la maison des Strozzi, ou autre mais Florence n'est plus ce qu'elle ressemblée auparavant. [...]
[...] Comme pour le cardinal, on ne s'en rend compte que petit à petit vers la fin grâce au fil des évènements qui se suivent et grâce aussi à ses actions. Au début, nous croyons vraiment que Lorenzo était une femmelette qui s'évanouit à la vue d'une épée Allons donc, vous me mettriez en colère ! Renzo un homme à craindre ! le plus fieffé poltron ! Une femmelette, l'ombre d'un ruffian énervé ! Une rêveur qui marche nuit et jour sans épée, de peur d'en apercevoir l'ombre à son côté ! [...]
[...] Son œuvre Lorenzaccio apparait pour la première fois en 1834. C'est une œuvre qui s'inscrit dans le mouvement littéraire romantique. Cependant cette pièce a été l'objet de nombreuses critiques car considérée comme trop riche et trop complexe à jouer car il est un mélange singulier de tradition et de modernité où Musset mêle une comédie de mœurs, des scènes historiques, un drame philosophique mais aussi de la tragédie. Cette grande richesse a pourtant été un frein à la représentation de la pièce et Lorenzaccio ne sera jamais porté à la scène du vivant de l'auteur alors qu'aujourd'hui, elle passe pour le modèle du drame romantique. [...]
[...] Elle se rend compte qu'il est quelqu'un de malhonnête et de sournois, de vicieux comme un vautour. La marquise avait raison car dans la scène 4 de l'acte 4 il lui dit Puisque vous m'appelez l'ombre de César, vous auriez vu qu'elle est assez grande pour intercepter le soleil de Florence. Cette citation montre extrêmement bien l'orgueil du cardinal et l'on commence à voir une autre facette de celui-ci mais on ne connaîtra que ces intentions à la fin de l'histoire, après la mort du duc. [...]
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