Structure de l'ouvrage
Première partie. Refonder la solidarité
Chapitre I. Le déclin de la société assurancielle
Chapitre II. Refaire nation
Chapitre III. Les voies nouvelles de la solidarité
Deuxième partie. Repenser les droits
Chapitre IV. Les limites de l'Etat passif-providence
Chapitre V. Le droit au travail : histoire d'un problème
Chapitre VI. La société d'insertion
Chapitre VII. L'individualisation du social
[...] Sur quels critères évaluer son parcours ? Peut-on créer une échelle de l'exclusion et de la misère ? Conclusion. Repenser le progrès social Pierre Rosanvallon définit le cadre d'action d'un nouvel Etat actif- providence, facteur d'équité et de progrès social, essentiels à la vie d'une nation démocratique. Au-delà de ses propositions, il suggère que tous nos outils intellectuels et par conséquent la formulation même de la question sociale telle qu'elle se pose aujourd'hui sont erronés. [...]
[...] Il est donc nécessaire d'envisager d'une façon nouvelle la régulation sociale de ce problème. Il faut s'aventurer dans un nouveau champ de réflexion, à la jonction des logiques d'insertion dans la société, d'indemnisation assurancielle du chômage et de garantie d'un emploi, dans le but de lutter contre le phénomène d'exclusion. Dans cette logique d'insertion, le Revenu Minimum d'Insertion repose sur une réciprocité entre l'individu s'engageant à rechercher un emploi et la collectivité s'engageant à lui venir en aide pendant la durée de son chômage. [...]
[...] Se pose donc aujourd'hui une nouvelle question sociale et le livre a pour objet d'en explorer les formes et les conditions de résolution Rosanvallon livre une réflexion vaste et invite à repenser les idées de solidarité et de Nation, dépassant le débat technique autour d'un système social en crise. Première partie. Refonder la solidarité L'auteur explique l'apparition du système d'assurance sociale tel que nous le connaissons ; il apporte une explication à la crise de ses mécanismes ainsi que de ses fondements politiques. La réflexion porte sur une nouvelle approche de la régulation sociale en conséquence des nouveaux phénomènes sociaux, à repenser la Nation, à développer de nouvelles formes d'expression du sens civique et de la citoyenneté. Chapitre I. [...]
[...] La première se pose quant à la transformation des charges passives de support du social en dépenses actives de régulation. En effet, sans remettre en cause l'indemnisation des chômeurs, le système actuel ne fait que supporter le coût du chômage sans traiter le fond du problème. En restant ainsi passif, il passe à côté de l'objectif qu'il s'était lui-même fixé : la diminution du chômage. La seconde problématique qui se pose est d'ordre démographique. Quand le nombre d'allocataires de prestations ne cesse de s'accroître tandis que le nombre d'actifs qui financent ces mêmes prestations diminue, l'Etat passif providence est en faillite. [...]
[...] D'où le report de la quasi-totalité de la fonction de solidarité sur les mécanismes de l'Etat-providence. Ainsi on tend à délaisser la lutte contre l'exclusion au profit du soutien à la réinsertion au travail. Rosanvallon préconise donc de passer d'une société d'indemnisation à une société d'insertion une approche qui permet de concilier l'objectif de modernisation économique avec l'objectif de construction sociale. Chapitre V. Le droit au travail : histoire d'un problème Tout le problème porte sur l'articulation entre droit et devoir. [...]
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